Dans son homélie dominicale prononcée hier à Bkerké, après la lecture de l’Evangile, Mgr Sfeir a en outre déploré, qu’en ce faisant, les autorités «empêchent les citoyens d’exercer le droit de vote qui leur a été retiré depuis plus de trente ans. C’est ainsi que le système démocratique est sabordé», a-t-il ajouté avant de poursuivre: «Preuve est donc faite que le pouvoir ne fonctionne pas normalement. Que dire aussi des lois sur l’organisation des partis, sur l’information, sur le Conseil économique et sur la décentralisation administrative? La démission du président du Conseil constitutionnel est ainsi que preuve éclatante des ingérences dans les affaires de la justice aux verdicts de laquelle on ne veut pas se soumettre. C’est là le comble de la corruption», a conclu le cardinal Sfeir.
Après la messe, le patriarche maronite a notamment reçu une délégation allemande actuellement en visite au Liban.
En réponse à une question de l’un des membres de la délégation concernant le nombre de chrétiens au Liban, Mgr Sfeir a indiqué qu’«après 17 ans de guerre, leur nombre a diminué. Ils constituent désormais la moitié de la population libanaise c’est-à-dire à peu près 2 millions de personnes».
Interrogé d’autre part sur la présence de l’Eglise maronite en Israël, le cardinal Sfeir a répondu: «Nous avons deux évêques et un diocèse en Israël. Nous avons aussi en Syrie trois évêques», a-t-il ajouté.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes