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Actualités - CHRONOLOGIE

L'enquête sur les attentats de 1983 : menaces de Toufaili

L’ancien chef du Hezbollah a menacé de combattre les autorités si une enquête devait être à nouveau menée sur les attentats de 1983, qui visaient les forces françaises et américaines à Beyrouth.
«Un Etat qui ordonne une enquête sur cette affaire, est un Etat que nous combattrons comme nous combattons (le premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu», a déclaré à l’AFP cheikh Sobhi Toufaïli.
«Nous n’accepterons pas une ouverture d’enquête sur cette affaire, même si c’était une plainsanterie», a-t-il ajouté. Selon lui, les deux attentats avaient été organisés par «les Libanais prêts à endosser l’entière responsabilité, comme n’importe qui est fier de défendre son peuple».
L’ouverture d’une enquête «serait un soutien du gouvernement libanais aux sionistes, à l’invasion du Liban par les forces multinationales et une déclaration de guerre contre la résistance et le peuple libanais», a-t-il ajouté.
Entre 1988 et 1990, Sobhi Toufaïli était le secrétaire général du Hezbollah.
Mercredi dernier, le juge militaire Riad Talih avait déclaré qu’il avait ordonné une enquête concernant deux hommes, identifiés comme étant Hassan Ezzedine et Ali Atoui, soupçonnés d’être impliqués dans les attentats de 1983.
Les services de sécurité ont indiqué que l’un des deux hommes, en fuite, était également impliqué dans le détournement d’un avion de la TWA à Beyrouth en 1985. «Le dossier est toujours ouvert», a estimé Riad Talih sans donner d’autres détails.
En novembre 1994, les autorités judiciaires libanaises avaient décidé de rouvrir l’enquête sur l’attentat suicide au camion piégé contre les quartiers généraux des forces françaises et américaines survenu le 23 octobre 1983 à Beyrouth.
239 Américains et 58 Français avaient trouvé la mort dans cette double attaque qui avait précipité le départ du Liban de la force multinationale, arrivée après l’invasion du Liban par Israël en 1982.
Lors de la réouverture du dossier en 1994, le procureur général de la Cour de cassation M. Mounif Oueidate, avait laissé peu d’espoir de voir cette procédure aboutir. «Nous n’avons aucun indice et nous ignorons qui sont les auteurs» de ces attentats, avait-il déclaré.
L’ancien chef du Hezbollah a menacé de combattre les autorités si une enquête devait être à nouveau menée sur les attentats de 1983, qui visaient les forces françaises et américaines à Beyrouth.«Un Etat qui ordonne une enquête sur cette affaire, est un Etat que nous combattrons comme nous combattons (le premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu», a déclaré à...