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Actualités - CHRONOLOGIE

Ils ont été interrogés samedi par le juge d'instruction qui a émis des mandats d'arrêt à leur encontre Les cinq membres de l'armée rouge placés en détention préventive (photo)

Le juge d’instruction Saïd Mirza, chargé de l’enquête dans «l’affaire japonaise», a émis samedi des mandats d’arrêt à l’encontre des cinq membres de «l’Armée rouge» japonaise inculpés jeudi pour «faux et usage et faux» et «entrée et séjour illégaux» au Liban.
Les mandats d’arrêt ont été émis au terme de neuf heures d’interrogatoire menés au Palais de justice où des mesures draconiennes de sécurité avaient été prises. Les membres de la Sécurité de l’Etat armés de fusils-mitrailleurs Kalachnikov, ont empêché les journalistes et les photographes de s’approcher des prévenus. Les cinq Japonais ont été interrogés à tour de rôle en présence de leur avocat Me Béchara Abou Saad, et d’un traducteur.
Un collectif de 160 avocats volontaires aident Me Abou Saad dans la défense des cinq Japonais. Du fait de la présence d’un avocat nommé par les inculpés, les deux avocats Farouk Yaghi et Nohad Jabre désignés d’office vendredi par le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Me Chakib Cortbawi, pour défendre les cinq Japonais, ont annoncé samedi, au début de l’interrogatoire, qu’ils se récusaient.
Le premier inculpé à être entendu samedi fut Massao Adatchi. Vendredi, le juge Mirza avait déjà ordonné la détention de Mme Oumayya Abboud, une infirmière libanaise formée à l’acupuncture au Japon, l’accusant de «participation à la falsification» et «exercice illégal de la médecine».
Les membres de l’Armée rouge, arrêtés au Liban le 15 février dernier, ont été inculpés jeudi par le procureur auprès de la Cour d’appel de Beyrouth, Abdallah Bitar. Les chefs d’inculpation ne font pas mention de l’appartenance des cinq Japonais à l’Armée rouge, dont la figure légendaire, Kozo Okamoto, qui sont passibles de trois à sept ans de prison pour les charges retenues contre eux.
Le juge d’instruction Saïd Mirza, chargé de l’enquête dans «l’affaire japonaise», a émis samedi des mandats d’arrêt à l’encontre des cinq membres de «l’Armée rouge» japonaise inculpés jeudi pour «faux et usage et faux» et «entrée et séjour illégaux» au Liban.Les mandats d’arrêt ont été émis au terme de neuf heures d’interrogatoire menés au Palais...