«De graves décisions sur Jérusalem ont été prises par les autorités d’Israël et ont attiré l’attention préoccupée de la communauté internationale», a affirmé le pape devant plusieurs milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre au Vatican pour la traditionnelle prière de l’Angelus.
Ces «décisions», a ajouté le pape, «pourraient nuire sérieusement au processus de paix et à l’esprit de confiance tant nécessaire pour sa poursuite».
Le pape a critiqué la décision du gouvernement israélien de poursuivre l’implantation de colonies juives dans la partie arabe de Jérusalem en évoquant «les nouvelles situations préoccupantes» du monde.
Le souverain pontife a également parlé de la situation au Zaïre «d’où arrivent, a-t-il dit, des nouvelles de destructions et de saccages». «Au cours de ces événements, l’Eglise a été profondément touchée, des prêtres et des religieux ont été assassinés, des fidèles ont été chassés», a-t-il rappelé.
«Dans la proche et chère Albanie, a poursuivi Jean-Paul II, la situation a atteint des moments dramatiques de violence». «A Lima, au Pérou, on attend encore la libération des otages détenus à l’ambassade du Japon», a continué le pape en affirmant qu’il se sentait «particulièrement proche» des otages et de leurs familles.
«Ce sont des situations douloureuses qui naissent de positions intransigeantes et égoïstes», a résumé le pape. «C’est seulement avec le respect de tous, avec un dialogue constructif que l’on peut trouver des solutions dignes pour chacun, utiles à la paix sociale et à la compréhension entre les peuples», a-t-il conclu.
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