M. El-Khodary a fait une déclaration en ce sens à l’issue d’un entretien qu’il a eu hier avec le premier ministre Rafic Hariri. S’adressant à la presse au terme de l’entrevue, le diplomate égyptien a tenu à préciser qu’il avait exprimé au chef du gouvernement son irritation à la suite de la mesure prise par le ministre de l’Agriculture.
Rappelant que M. Fakhoury s’était engagé auprès de son homologue égyptien à autoriser l’importation de pommes de terre égyptiennes durant la période comprise entre le 12 février et le 15 mars, M. El-Khodary a souligné que les responsables de son pays avaient été surpris par la décision du ministre de l’Agriculture. Après avoir affirmé que son gouvernement est soucieux de préserver les intérêts des agriculteurs aussi bien égyptiens que libanais, l’ambassadeur d’Egypte a relevé que le jour même où le ministre de l’Agriculture a pris la décision d’interdire l’importation de pommes de terre égyptiennes, le gouvernement égyptien a décidé de prolonger jusqu’à fin mars le délai pour l’importation de pommes libanaises. Ce délai devait expirer à la fin du mois de janvier.
L’ambassadeur d’Egypte, M. Adel Abdel-Moneim el-Khodary, a critiqué la récente décision du ministre de l’Agriculture, M. Chawki Fakhoury, d’interdire l’importation de pommes de terre égyptiennes à partir du 6 mars. L’ambassadeur égyptien a affirmé que cette décision est contraire à l’accord de coopération commerciale conclu entre les deux pays.M. El-Khodary a...
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