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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La prochaine visite du pape au centre des rencontres à Bkerké

Le dossier de la prochaine visite du pape Jean-Paul II au Liban a été au centre des entrevues que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a eues hier avec les différentes personnalités qu’il a reçues à Bkerké. Le cardinal Sfeir a notamment accordé audience aux députés Boutros Harb et Jamil Chammas, à l’ambassadeur d’Italie, M. Carlo Calia, à une délégation de l’opposition Kataëb conduite par M. Elie Karamé, aux anciens ambassadeurs Boutros Dib et Abdel Rahman Solh, ainsi qu’à l’évêque maronite de Lattaquiyé, Mgr Antoine Torbey.
A l’issue de sa rencontre avec le patriarche maronite, M. Harb a mis l’accent sur l’importance de la visite du souverain pontife au Liban. «Cette visite, a déclaré le député de Batroun, fournira l’occasion de focaliser à nouveau les feux de l’actualité sur le Liban, de même qu’elle permettra d’attirer l’attention du monde sur le fait que le Liban vit un drame. Il faut trouver une issue à ce drame afin que le pays recouvre sa souveraineté totale et que le peuple libanais puisse jouir d’un climat de liberté, dans le cadre du régime démocratique».
M. Harb a d’autre part indiqué qu’il avait évoqué avec le cardinal Sfeir la conjoncture socio-politique dans le pays. «Nous avons souligné la nécessité de faire face d’une manière constante à tout ce qui est en contradiction avec la démocratie et la liberté, a déclaré le député de Batroun. C’est en sauvegardant les libertés et en adoptant une attitude critique que nous pourrons rectifier le tir au niveau de la situation politique et sociale».
Le député de Batroun a dénoncé dans ce cadre l’attitude du gouvernement concernant l’Université libanaise, notamment sur le plan de la désignation de doyens sur base de considérations clientélistes et confessionnelles. «Les décisions prises à ce propos lors du dernier Conseil des ministres (la nomination de trois nouveaux doyens) sont contraires aux lois en vigueur, de même qu’elles constituent un coup porté à l’Université libanaise».

L’opposition Kataëb

Le patriarche maronite a conféré ensuite avec la délégation de l’opposition Kataëb qui comprenait MM. Elie Karamé, Antoine Moarbes, Chaker Aoun, Antoine Richa, Antoine Trad, Michel Jabbour, Antoine Khayat et Paul Fayad.
A l’issue de la rencontre, M. Karamé a émis l’espoir que la prochaine visite du pape au Liban «rétablira l’équilibre et le consensus véritable entre les Libanais». «Les responsables devraient prendre conscience des réalités», a souligné le chef de l’opposition Kataëb. M. Karamé a par ailleurs indiqué qu’il avait évoqué avec le cardinal Sfeir le dossier des élections municipales. «Il est inconcevable que la loi sur les municipales n’ait pas encore été promulguée, a-t-il déclaré à ce sujet. Nous souhaitons un retour à la loi de 1977 et nous désirons que toutes les fractions soient représentées au sein des conseils municipaux».
Il convient d’indiquer, sur un autre plan, que le cardinal Sfeir présidera aujourd’hui, à Bkerké, une réunion extraordinaire de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques. Cette réunion sera consacrée aux préparatifs de la visite du Saint-Père.
Le dossier de la prochaine visite du pape Jean-Paul II au Liban a été au centre des entrevues que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a eues hier avec les différentes personnalités qu’il a reçues à Bkerké. Le cardinal Sfeir a notamment accordé audience aux députés Boutros Harb et Jamil Chammas, à l’ambassadeur d’Italie, M. Carlo Calia, à une...