Dans son homélie prononcée à Bkerké après la lecture de l’Evangile, le patriarche maronite, le cardinal Sfeir, a notamment souhaité que «cette fête soit celle de tous car le Messie nous a dit: si vous ne devenez pas comme ces enfants vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Nous devons revenir à cette enfance spirituelle car c’est elle qui répandra dans nos cœurs la paix que nous a promise le Christ», a-t-il ajouté.
A Beyrouth, l’archevêque maronite Boulos Matar a exhorté les fidèles à «renouveler notre foi dans le Christ pour qu’Il règne dans nos cœurs. Nous appelons aussi les Libanais à se réconcilier et à vivre dans la charité et la pureté», a-t-il dit dans son homélie.
D’autre part, la fête des Rameaux a donné l’occasion au métropolite grec-catholique Habib Bacha de mettre en garde les parents contre «les dangers qui menacent les enfants et les nombreux courants qui envahissent la famille chrétienne. Ces enfants sont un trésor entre nos mains et nous n’avons pas le droit de négliger leur éducation», a-t-il ajouté lors d’une messe célébrée pour la circonstance à Jounieh.
A Zghorta, dans le Chouf, à Zahlé, Saïda, Tyr et Nabatiyé, au Akkar, dans la Békaa-Ouest, et dans la bande frontalière, dans toutes les régions du pays, les processions traditionnelles de la fête ont été organisées par les diocèses et les paroisses catholiques, à la grande joie des enfants brandissant les cierges et les rameaux d’oliviers... symboles de paix.
«Fête de l’innocence, de la simplicité et de l’enfance», selon les termes du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, la fête des Rameaux a été célébrée hier, comme chaque année, par les communautés catholiques du monde entier et du Liban. Profitant des larges éclaircies de la journée, des milliers d’enfants (accompagnés de leurs parents) ont défilé dans les avenues...
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