En escale pour quatre jours à Beyrouth, le porte-hélicoptère «Jeanne d’Arc», qui accomplit sa 33e campagne, embarquera 50 officiers de la marine libanaise, dans le cadre de «l’école d’application» installée à bord. Ces officiers libanais auront ainsi droit à un cycle de perfectionnement qui les mènera, en trois petites semaines, jusqu’à Brest, port d’attache du navire. C’est ce qu’a annoncé le commandant de bord, le capitaine de vaisseau Bruno Sifantus, au cours d’une conférence de presse, tenue hier après-midi en présence de l’ambassadeur de France, M. Jean-Pierre Lafon.
Escorté par la frégate de surveillance «Le Germinal», le «Jeanne d’Arc», qui a quitté Brest le 5 novembre dernier, a déjà fait presque le tour du monde avant de jeter l’ancre à Beyrouth. Entre autres escales précédentes: Le Pirées, Port-Saïd, Djeddah, Dubaï, Manille, Singapour, Djakarta...
Exercices
Ce bâtiment-école a pour mission de compléter en mer la formation des aspirants de marine. «A bord et grâce aux multiples escales, les officiers-élèves bénéficient d’une ouverture sur le monde et d’une initiation aux relations internationales, explique le commandant Sifantus. Des connaissances qui leurs permettront d’exercer des responsabilités en matière d’administration et de conduite du personnel. En outre, au cours des six mois de formation, les officiers-élèves sont également préparés aux différentes fonctions de quart, de service ou de permanence qu’ils auront à remplir en mer comme au mouillage».
«Ce navire prestigieux avait déjà fait une première escale à Beyrouth en 1994», rappelle M. Lafon. Pour des raisons de sécurité, il n’était resté que 48 heures seulement. Cette fois, en quatre jours, les élèves-officiers (149, dont 8 demoiselles...) auront tout le loisir de découvrir les différentes régions du pays. Je leur ai d’ailleurs déjà exposé la situation géo-politique du Liban et ses relations privilégiées avec la France au cours d’une conférence donnée — comme l’exige la tradition — ce matin même, à bord» ajoute-t-il.
Au cours de leur escale les officiers-élèves accompliront des exercices avec certaines unités de l’armée libanaise. Lundi matin, l’ambassadeur Lafon accompagnera le départ à bord du «Jeanne d’Arc» et sera ramené du large par hélicoptère. A ce propos, on note que le porte-hélicoptères transporte deux «Cougar» et trois «Gazelle». Après Beyrouth, le navire fera une dernière escale à Naples avant de regagner, mercredi 26 mars, le port de Brest.
Signalons enfin que le capitaine de vaisseau Sifantus accompagné du capitaine de frégate Richard Labord, commandant le «Germinal», ainsi que de l’ambassadeur Lafon a été reçu hier à Yarzé par le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, puis par le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud. Retour au «Jeanne d’Arc», il devait y accueillir le chef du Quai d’Orsay, M. Hervé de Charette, et le ministre libanais des A.E., M. Farès Boueiz. Une réception a été donnée le soir à bord.
Z.Z.
Escorté par la frégate de surveillance «Le Germinal», le «Jeanne d’Arc», qui a quitté Brest le 5 novembre dernier, a déjà fait presque le tour du monde avant de jeter l’ancre à Beyrouth. Entre autres escales précédentes: Le Pirées, Port-Saïd, Djeddah, Dubaï, Manille, Singapour, Djakarta...
Exercices
Ce bâtiment-école a pour mission de compléter en mer la formation des aspirants de marine. «A bord et grâce aux multiples escales, les officiers-élèves bénéficient d’une ouverture sur le monde et d’une initiation aux relations internationales, explique le commandant Sifantus. Des connaissances qui leurs permettront d’exercer des responsabilités en matière d’administration et de conduite du personnel. En outre, au cours des six mois de formation, les officiers-élèves sont également préparés aux différentes fonctions de quart, de service ou de permanence qu’ils auront à remplir en mer comme au mouillage».
«Ce navire prestigieux avait déjà fait une première escale à Beyrouth en 1994», rappelle M. Lafon. Pour des raisons de sécurité, il n’était resté que 48 heures seulement. Cette fois, en quatre jours, les élèves-officiers (149, dont 8 demoiselles...) auront tout le loisir de découvrir les différentes régions du pays. Je leur ai d’ailleurs déjà exposé la situation géo-politique du Liban et ses relations privilégiées avec la France au cours d’une conférence donnée — comme l’exige la tradition — ce matin même, à bord» ajoute-t-il.
Au cours de leur escale les officiers-élèves accompliront des exercices avec certaines unités de l’armée libanaise. Lundi matin, l’ambassadeur Lafon accompagnera le départ à bord du «Jeanne d’Arc» et sera ramené du large par hélicoptère. A ce propos, on note que le porte-hélicoptères transporte deux «Cougar» et trois «Gazelle». Après Beyrouth, le navire fera une dernière escale à Naples avant de regagner, mercredi 26 mars, le port de Brest.
Signalons enfin que le capitaine de vaisseau Sifantus accompagné du capitaine de frégate Richard Labord, commandant le «Germinal», ainsi que de l’ambassadeur Lafon a été reçu hier à Yarzé par le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, puis par le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud. Retour au «Jeanne d’Arc», il devait y accueillir le chef du Quai d’Orsay, M. Hervé de Charette, et le ministre libanais des A.E., M. Farès Boueiz. Une réception a été donnée le soir à bord.
Z.Z.
En escale pour quatre jours à Beyrouth, le porte-hélicoptère «Jeanne d’Arc», qui accomplit sa 33e campagne, embarquera 50 officiers de la marine libanaise, dans le cadre de «l’école d’application» installée à bord. Ces officiers libanais auront ainsi droit à un cycle de perfectionnement qui les mènera, en trois petites semaines, jusqu’à Brest, port d’attache du...
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