JERUSALEM, 5 Mars (AFP). — Les Palestiniens s’opposeront à la décision israélienne de fermer quatre de leurs institutions à Jérusalem-Est, a affirmé mercredi le négociateur en chef et ministre palestinien des Collectivités locales Saëb Erakat.
«Ces bureaux ne seront pas fermés parce qu’ils n’ont rien à faire avec l’Autorité palestinienne», a déclaré M. Erakat, ajoutant: «Ce n’est vraiment pas de cela qu’on a besoin», dans la situation actuelle, envenimée par le projet de construction d’une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit «sa guerre contre la paix», a affirmé M. Erakat, selon lequel il s’agit de «l’exécution d’un plan bien calculé, visant à torpiller le processus de paix».
Selon son conseiller David Bar Illan, M. Netanyahu avait ordonné mardi «la fermeture de quatre institutions relevant de l’Autorité palestinienne et financées directement par elle». Le ministre de l’Intérieur Avigdor Kahalani a donné mercredi l’ordre de fermeture sous 48 heures de ces bureaux.
«Nous ne demandons pas à l’Autorité palestinienne si elle est prête ou non à fermer ses bureaux, nous le ferons nous-mêmes», avait déclaré M. Netanyahu, selon lequel des membres présumés de services de sécurité opérant à Jérusalem-Est seraient également expulsés.
Selon lui, les quatre organismes visés sont un institut de cartographie, un office d’aide sociale, un autre qui supervise les institutions arabes à Jérusalem et un troisième qui lutte contre la colonisation juive dans ce secteur arabe de la Ville sainte, annexé en 1967.
M. Erakat a souligné que la décision israélienne intervenait douze jours avant le début prévu de la phase finale des négociations avec les Palestiniens sur le sort des territoires occupés depuis 1967, dont Jérusalem-Est, et celui des colonies juives.
Ces pourparlers seront axés sur la revendication palestinienne d’un Etat indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est, qu’Israël considère comme partie intégrante de sa «capitale éternelle et indivisible».
Des responsables israéliens ont récemment fait circuler une liste de vingt institutions palestiniennes actives à Jérusalem-Est, dont la fermeture est réclamée par des députés de la droite au pouvoir. M. Netanyahu a estimé mardi «exagérés» les rapports sur les activités de l’Autorité palestinienne à Jérusalem-Est.
L’Autorité palestinienne a démenti de son côté que ces institutions dépendent d’elle.
La nouvelle décision est susceptible de compliquer davantage les rapports entre Israéliens et Palestiniens, alors que le président de l’Autonomie palestinienne a tenté mardi à Washington de calmer la tension suscitée par la création d’un onzième quartier juif, dit Har Homa, à Jérusalem-Est.
«Ces bureaux ne seront pas fermés parce qu’ils n’ont rien à faire avec l’Autorité palestinienne», a déclaré M. Erakat, ajoutant: «Ce n’est vraiment pas de cela qu’on a besoin», dans la situation actuelle, envenimée par le projet de construction d’une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit «sa guerre contre la paix», a affirmé M. Erakat, selon lequel il s’agit de «l’exécution d’un plan bien calculé, visant à torpiller le processus de paix».
Selon son conseiller David Bar Illan, M. Netanyahu avait ordonné mardi «la fermeture de quatre institutions relevant de l’Autorité palestinienne et financées directement par elle». Le ministre de l’Intérieur Avigdor Kahalani a donné mercredi l’ordre de fermeture sous 48 heures de ces bureaux.
«Nous ne demandons pas à l’Autorité palestinienne si elle est prête ou non à fermer ses bureaux, nous le ferons nous-mêmes», avait déclaré M. Netanyahu, selon lequel des membres présumés de services de sécurité opérant à Jérusalem-Est seraient également expulsés.
Selon lui, les quatre organismes visés sont un institut de cartographie, un office d’aide sociale, un autre qui supervise les institutions arabes à Jérusalem et un troisième qui lutte contre la colonisation juive dans ce secteur arabe de la Ville sainte, annexé en 1967.
M. Erakat a souligné que la décision israélienne intervenait douze jours avant le début prévu de la phase finale des négociations avec les Palestiniens sur le sort des territoires occupés depuis 1967, dont Jérusalem-Est, et celui des colonies juives.
Ces pourparlers seront axés sur la revendication palestinienne d’un Etat indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est, qu’Israël considère comme partie intégrante de sa «capitale éternelle et indivisible».
Des responsables israéliens ont récemment fait circuler une liste de vingt institutions palestiniennes actives à Jérusalem-Est, dont la fermeture est réclamée par des députés de la droite au pouvoir. M. Netanyahu a estimé mardi «exagérés» les rapports sur les activités de l’Autorité palestinienne à Jérusalem-Est.
L’Autorité palestinienne a démenti de son côté que ces institutions dépendent d’elle.
La nouvelle décision est susceptible de compliquer davantage les rapports entre Israéliens et Palestiniens, alors que le président de l’Autonomie palestinienne a tenté mardi à Washington de calmer la tension suscitée par la création d’un onzième quartier juif, dit Har Homa, à Jérusalem-Est.
JERUSALEM, 5 Mars (AFP). — Les Palestiniens s’opposeront à la décision israélienne de fermer quatre de leurs institutions à Jérusalem-Est, a affirmé mercredi le négociateur en chef et ministre palestinien des Collectivités locales Saëb Erakat.«Ces bureaux ne seront pas fermés parce qu’ils n’ont rien à faire avec l’Autorité palestinienne», a déclaré M. Erakat, ajoutant: «Ce n’est vraiment pas de cela qu’on a besoin», dans la situation actuelle, envenimée par le projet de construction d’une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est.Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit «sa guerre contre la paix», a affirmé M. Erakat, selon lequel il s’agit de «l’exécution d’un plan bien calculé, visant à torpiller le processus de paix».Selon son conseiller David Bar Illan, M. Netanyahu...