A l’occasion du 21e anniversaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée) qui a été reconnue par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et 76 Etats, un membre dirigeant du Polisario, M. Salem Ould-Salek, a déclaré que son mouvement était «disposé à entamer un dialogue sérieux et responsable avec le Maroc pour éviter le pire: un retour à la guerre».
Au cours d’une rencontre avec des journalistes, M. Ould-Salek a souligné qu’il lançait cet appel au Maroc «à un moment très critique, car le processus de paix est dans une impasse totale».
Ce processus, parrainé par les Nations Unies, bute sur le problème de l’identification du corps électoral autorisé à participer à un référendum devant déterminer si l’ancien territoire espagnol doit devenir indépendant comme le demande le Polisario ou être rattaché au Maroc qui le revendique.
En vertu d’un plan de paix accepté en août 1988 par le Maroc et le Polisario, le référendum devait concerner les 74.000 Sahraouis figurant sur les listes du recensement effectué en 1974 par l’Espagne.
Le Maroc a depuis exigé que quelque 200.000 personnes, qu’il affirme être des Saharaouis réfugiés au Maroc à l’époque de la colonisation espagnole, participent au vote.Le Polisario
appelle Rabat à
la négociation
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