Arslan nie toute divergence au sujet des négociations

Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, a estimé que le Liban est en mesure d’assurer seul le maintien de l’ordre et de la sécurité au Liban-Sud dans le cas d’un retrait israélien unilatéral de cette région tout en affirmant d’autre part que l’instauration d’une paix juste et globale au Proche-Orient achoppe sur les revendications de l’Etat hébreu.
Au cours d’une conférence de presse tenue à sa résidence à Khaldé, M. Arslan a affirme être persuadé qu’il n’y a aucune division au niveau de l’autorité politique dans le pays au sujet des négociations de paix avant de souligner l’existence d’une coopération totale à ce niveau entre le Liban et la Syrie.
En réponse à une question, M. Arslan a déclaré qu’il y a une concomitance entre les fronts libanais et syrien dans les négociations de paix et qu’un éventuel retrait israélien du Liban-Sud sera traité dans le cadre d’un plan élaboré conjointement entre le Liban et la Syrie.
Abordant la question de l’implantation de Palestiniens au Liban, M. Arslan a estimé que le document d’entente nationale est clair à ce sujet et qu’il y a unanimité entre les Libanais pour rejeter l’implantation.

Evoquant le sujet de la titularisation du cheikh Akl de la communauté druze, M. Arslan a affirmé que cette affaire devrait être réglée au sein de la communauté druze loin de tout tapage médiatique.

Au sujet d’une éventuelle rencontre avec le ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt, M. Arslan n’a pas écarté la possibilité de la tenue d’une telle rencontre dans un proche avenir.