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Actualités - CHRONOLOGIE

Seizinger veut sa revanche

SESTRIERES (Italie), 14 Février (Reuter). — Deux mois et demi sans victoire, c’est un bail pour Katja Seizinger. L’Allemande tentera de mettre fin à ce passage à vide inédit à l’occasion de la descente des championnats du monde qui devrait avoir lieu samedi si le temps le permet.
Vainqueur de la première descente de la saison, le 30 novembre à Lake Louise, Seizinger a, depuis, toujours été dans le coup sans parvenir à l’emporter.
Deuxième à Vail, troisième à Cortina, elle est également monté sur trois podiums de super-G, mais jamais sur la première marche.
Dauphine de l’Italienne Isolde Kostner dans le super-G, mardi, l’Allemande s’avouait déçue et prête à prendre sa revanche: «Une médaille est une médaille, j’ai fait une erreur qui m’a coûté l’or mais je suis prête à aller le chercher dans la descente».
Auteur du meilleur temps des deux descentes d’entraînement, elle se montrait toutefois réservée: «Je suis très surprise d’avoir réalisé le meilleur chrono», déclarait-elle, lundi, forte de sa petite seconde d’avance sur l’Autrichienne Stefanie Schuster, «mais il faut se méfier des entraînements».
Prudente dans ses propos, Seizinger, âgée de 24 ans, est également connue pour son moral de battante et son caractère entier qui devraient la pousser à tout tenter dans la descente, dernière épreuve féminine des Mondiaux italiens.

Podium
d’outsiders?

Car l’Allemande est condamnée à la victoire si elle veut sauver une saison mal engagée. Victorieuse du classement général de la Coupe du monde l’année dernière, elle devrait céder son titre à la Coupe du monde l’année dernière, elle devrait céder son titre à la Suédoise Pernilla Wiberg qui la devance de 480 points au classement provisoire.
La skieuse d’Eberbach est également dominée dans le classement de la Coupe du monde de super-G qu’elle a déjà remporté quatre fois, et de descente où elle a triomphé à trois reprises. Dans ces deux disciplines, elle peut toutefois redresser encore la situation.
Mais un retour au pays sans médaille d’or constituerait une déception pour Seizinger, championne olympique en titre de descente et championne du monde de super-G en 1993.
«J’ai déjà remporté le classement général de la Coupe du monde. Ce n’est donc plus mon objectif premier. Cette année, les championnats du monde sont aussi importants», déclarait-elle avant le super-G, lundi.
Sur son chemin vers un nouveau titre mondial, l’Allemande devrait rencontrer de nombreux obstacles et notamment Isolde Kostner, nouvelle star italienne depuis sa victoire dans le super-G.
Libérée par ce premier titre, Kostner skiera sans complexe pour égaler son amie Deborah Compagnoni, auteur du doublé slalom-géant.
Pernilla Wiberg, grande perdante de ses championnats du monde, jouera également sa dernière chance d’obtenir une médaille à l’occasion de la descente.
Sortie dans la première manche du combiné dont elle était la favorite, jeudi, la Suédoise avait déjà déçu lors de la première semaine, abandonnant dans le slalom et terminant sixième du géant.
La Suissesse Heidi Zurbriggen, l’Autrichienne Renate Götschl, de même que la Russe Barbara Zelenskaïa, victorieuses d’une descente cette saison, seront également de sérieuses prétendantes au titre.
A moins que, à l’image de la descente des hommes, l’épreuve féminine n’accouche d’un podium d’outsiders. Dans le camp français, Carole Montillet, quatrième du super-G, lundi, rêve déjà à ce scénario.
SESTRIERES (Italie), 14 Février (Reuter). — Deux mois et demi sans victoire, c’est un bail pour Katja Seizinger. L’Allemande tentera de mettre fin à ce passage à vide inédit à l’occasion de la descente des championnats du monde qui devrait avoir lieu samedi si le temps le permet.Vainqueur de la première descente de la saison, le 30 novembre à Lake Louise, Seizinger a, depuis,...