Dans son homélie le patriarche a affirmé: «Ce qui étonne, c’est qu’avec la foi qui nous a été transmise, nous n’ayons pas su comment édifier une société viable, reposant sur les bases stables de la solidarité et de la justice, de l’égalité des chances, de la liberté, de l’égalité et du respect des droits de l’homme. Comment nous n’avons pas su le sauver de ces fléaux que sont le non-respect de la loi, la destruction de l’environnement, le pillage éhonté des deniers publics, l’avachissement moral, le dédain du faible, la servilité devant le fort, l’égoïsme, l’exercice d’une domination du frère sur son frère, avec l’aide de l’étranger (...) alors qu’il faudrait protéger le devenir commun de ce qui le menace».
Le patriarche a reçu, hier, à Bkerké, le député du Chouf Wadih Akl, avec lequel il a examiné les difficultés que rencontre le processus de retour des déplacés. M. Akl a déclaré, à sa sortie de Bkerké, qu’il est nécessaire de trouver des sources de financement régulières pour la Caisse des déplacés. «Le retour se fait sporadiquement, alors que ce mouvement devrait être rapide et permanent», a remarqué M. Akl.
Par ailleurs, le patriarche Sfeir a reçu M. Harès Chéhab, secrétaire général du Comité islamo-chrétien pour le dialogue.
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts