«Je viens de lire dans la presse, que le pape avait l’intention de se rendre prochainement à Beyrouth «ville symbole d’un conflit ethnique et religieux».
«Comme on le sait, le Liban-Sud a été envahi et occupé, sans raison valable, par l’armée israélienne, le 15 mars 1978, alors que le Liban avait refusé de participer aux deux guerres contre Israël en 1967 et 1973.
«Cette occupation est donc illégale.
«Elle l’est aussi, parce qu’elle se poursuit, encore, depuis près de 19 ans, en violation des résolutions 425 et 426 (1978) du Conseil de Sécurité qui exigent le retrait «sans delai» des forces israéliennes jusqu’à la frontière internationalement reconnue.
«Le Vatican, qui est en relation avec l’Etat d’Israël, devrait pouvoir obtenir le retrait des forces israéliennes qui occupent les 10% du territoire libanais, ce qui pemettrait, ensuite, à l’autorité libanaise de demander à la Syrie de retirer ses 35.000 soldats qui sont présents sur le reste du territoire.
«C’est alors que le pape pourrait se rendre au Liban où il serait accueilli en libérateur et applaudi par tous les chrétiens et tous les musulmans.
«Sinon, sa visite pourrait être interprétée comme une approbation de l’occupation israélienne et de la présence syrienne.
«Le Liban se scindrait alors en deux clans ennemis ouvrant la voie à un nouveau conflit confessionnel.
«Aussi, en tant que Libanais chrétien, maronite et catholique, je supplie Sa Sainteté Jean-Paul II de ne visiter le Liban qu’après la libération totale de son territoire.
Raymond EDDE
Amid du Bloc
national libanais
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