Mardi, M. Indyk avait indiqué que son pays définirait à la mi-mars le rôle qu’il entend jouer dans la poursuite du dialogue entre Arabes et Israéliens, pratiquement interrompu depuis la victoire de la coalition du Likoud aux élections législatives israéliennes du 29 mai 1996, et l’arrivée au pouvoir de M. Benjamin Netanyahu.
Ce délai, selon l’ambassadeur américain à Tel-Aviv, est nécessaire pour permettre aux membres de l’administration US de rencontrer le premier ministre israélien, le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, le président égyptien Hosni Moubarak et enfin le roi Hussein de Jordanie, attendus à tour de rôle dans les prochains jours dans la capitale fédérale.
Avec M. Moussa, «nous avons également discuté des relations égypto-israéliennes et de leur rôle pour faire avancer le processus de paix dans son volet-palestino-israélien», a encore souligné M. Indyk, ajoutant: «Toutes les parties sont désireuses de faire progresser le processus de paix et nous devons en tirer partie».
M. Indyck a également noté «un désir positif d’améliorer les relations égypto-israéliennes», tendues depuis l’élection de M. Netanyahu. Ce dernier a été accusé par Le Caire de ne pas respecter tous les engagements pris par Israël.
L’Egypte et Israël ont signé un traité de paix en 1979.
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