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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Karamé Addoum requiert la peine capitale contre 17 personnes, dont Samir Geagea et le colonel Khalil Matar

Comme prévu, l’enquête effectuée par le juge d’instruction, M. Georges Ghantous, sur l’assassinat de l’ancien premier ministre Rachid Karamé, à bord d’un hélicoptère de l’armée le 1er juin 1987, qui le transportait de Tripoli à Beyrouth, est remontée jusqu’au chef des FL dissoutes et à ses proches collaborateurs, mais elle a défini aussi la complicité de plusieurs officiers de l’armée, dont le colonel Khalil Matar (à l’époque chef de la base aérienne de Adma), le lieutenant colonel Keitel Hayeck (dont on dit qu’il est actuellement emprisonné en Syrie) et le sergent chef Camille Rami (avec le colonel Hayeck, il est actuellement jugé par le tribunal militaire dans l’affaire de la collaboration avec Israël et de la tentative d’assassinat contre le chef des SR syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan).
Hier, le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, a publié son réquisitoire dont le juge devrait tenir compte avant de publier l’acte d’accusation.
Se basant sur l’enquête préliminaire et sur celle effectuée par le juge instructeur, M. Addoum a considéré les FL comme les principales instigatrices et exécutantes du crime, avec la collaboration et la complicité de certains officiers et soldats de l’armée libanaise.
M. Addoum a ainsi requis la peine de mort contre 17 personnes: Samir Geagea, Ghassan Touma, Ghassan Menassa, Khalil Matar, Afif Khoury, Tony Obeid, Antoine Chidiac, Aziz Saleh, Joseph Succar, Assaad Kassab, Elias Kassab, Gaby Touma, Keitel Hayeck, Camille Rami, Hassan Ali Ahmed, Mikhaël Saneh et Georges Zoghbi, pour instigation, planification, exécution et participation au crime.
M. Addoum a requis un non-lieu à l’encontre du colonel Georges Sawaya, du sergent Sélim Hobeiche et de Abdel-Hamid Ahmed, demandant que les mandats d’arrêt émis contre eux soient retirés et que les trois hommes soient immédiatement remis en liberté.
Le procureur général près la Cour de cassation a demandé que les personnes contre lesquelles il a requis des peines soient jugées devant la Cour de justice, conformément au décret qui a déféré l’affaire devant cette instance judiciaire, en leur faisant assumer les frais du procès et il a aussi demandé que soit lancé un avis de recherche permanent destiné à déterminer l’identité complète de celui qui a placé la charge explosive à bord de l’hélicoptère, et par conséquent qui a participé à l’action terroriste. Car c’est bien ainsi que M. Addoum qualifie l’assassinat de l’ancien premier ministre.
L’acte d’accusation devrait être publié au cours des prochains jours, avec les détails de l’enquête sur lesquels se basent les chefs d’inculpation. Et après cela, il restera à la Cour de justice de décider la date de l’ouverture du procès. Rappelons que la Cour de justice a déjà reçu l’acte d’accusation dans l’affaire de l’assassinat du président-élu Béchir Gemayel, mais elle n’a toujours pas fixé une date pour l’ouverture de ce procès dont tous les inculpés sont en fuite.
Comme prévu, l’enquête effectuée par le juge d’instruction, M. Georges Ghantous, sur l’assassinat de l’ancien premier ministre Rachid Karamé, à bord d’un hélicoptère de l’armée le 1er juin 1987, qui le transportait de Tripoli à Beyrouth, est remontée jusqu’au chef des FL dissoutes et à ses proches collaborateurs, mais elle a défini aussi la complicité de...