Avec Arafat à Erez, Netanyahu doit discuter d’une liste importante de dossiers toujours en suspens après l’accord de Hébron.
Les deux dirigeants, qui se sont rencontrés le week-end dernier en Suisse au cours du forum de Davos, ont pris rendez-vous à Erez, le principal point de passage entre Israël et la bande de Gaza.
Avant ce nouveau sommet, M. Arafat a relevé pas moins de 34 points inclus dans les accords d’autonomie qui n’ont toujours pas été réglés. Il a affirmé qu’il demanderait un arbitrage international si Israël ne respectait pas ses engagements.
Sur le terrain, l’armée israélienne a autorisé lundi la réouverture partielle à la circulation automobile de la rue Al-Chouhada (martyrs, à Hébron, où sont installés la plupart des 400 colons juifs de la ville (VOIR PAGE 7).
La rue était fermée depuis le massacre de 29 musulmans en prière au Caveau des Patriarches par un colon extrémiste il y a trois ans. Selon l’accord sur Hébron signé le 15 janvier, Israël s’était engagé à rouvrir cette rue progressivement dans les quatre mois au trafic routier palestinien.
Parmi les demandes de M. Arafat figurent la libération des prisonnières palestiniennes, l’ouverture de l’aéroport et du port de Gaza et de passages pour assurer la liaison entre la Cisjordanie et Gaza.
Le président palestinien a également dénoncé le bouclage imposé par Israël sur les territoires palestiniens, qui a provoqué une aggravation du chômage et une paralysie partielle de l’économie de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
M. Arafat a estimé que le bouclage des territoires faisait perdre 7 millions de dollars par jour aux Palestiniens, qui avaient été selon lui «sauvés» l’an dernier par le transfert de 1,6 milliard USD par les Palestiniens résidant à l’étranger à leurs familles.
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