La Ligue musulmane pakistanaise de l’ancien premier ministre Nawaz Sharif, opposée au parti de Benazir Bhutto, a prédit un raz-de-marée en sa faveur aux législatives qui se sont déroulées hier. Mais Mme Bhutto a rejeté par avance les résultats d’un scrutin marqué par une forte abstention et endeuillé par des violences qui ont fait au moins neuf morts et des dizaines de blessés.
Benazir Bhutto, qui s’exprimait devant les responsables de son Parti pakistanais du peuple à Larkana (sud), fief de la famille Bhutto, a convoqué une réunion du comité central du parti pour mercredi afin de décider si les futurs députés du PPP siègeront dans la nouvelle Assemblée.
Selon le président Farooq Leghari, la participation n’a atteint que 27% dans la province du Pendjab, la plus peuplée du pays, ainsi que dans le Sind. Les électeurs ont été encore moins nombreux à se rendre aux urnes au Balouchistan, a précisé le chef de l’Etat qui avait provoqué ces élections en dissolvant voici trois mois les assemblées nationale et provinciales et en destituant le gouvernement de Benazir Bhutto.
«C’est un raz-de marée» pour la Ligue musulmane, a déclaré Shahbaz Sharif, le frère de Nawaz Sharif, tous deux élus à Lahore, capitale du Pendjab. Il a aussi annoncé «l’écroulement» du Parti du peuple pakistanais (PPP).
Le secrétariat général du PPP a fait état de «fraudes massives», dans un communiqué, citant de «nombreuses irrégularités d’un bout à l’autre du pays», au cours de ces élections qui se sont déroulées sous la haute surveillance de 250.000 militaires et policiers. Pourtant, une équipe d’observateurs internationaux du Commonwealth, dont le Pakistan est membre, a indiqué dans la soirée que les élections s’étaient dans l’ensemble déroulées librement et dans le calme.
«Nous sommes certains que tous ceux qui ont voulu voter ont pu le faire et ont exprimé leur opinion dans les urnes», a déclaré l’ancien premier ministre australien Malcolm Fraser au cours d’une conférence de presse.
Aucun résultat ou chiffre n’ont encore été donnés de source officielle, mais les observateurs s’attendent à la victoire, annoncée par les sondages, de la formation de Nawaz Sharif.
Celui-ci a estimé qu’après la victoire de son parti, sa première priorité sera de «revitaliser l’économie» pour remettre le pays «sur la voie du progrès et de la prospérité».
Benazir Bhutto, qui s’exprimait devant les responsables de son Parti pakistanais du peuple à Larkana (sud), fief de la famille Bhutto, a convoqué une réunion du comité central du parti pour mercredi afin de décider si les futurs députés du PPP siègeront dans la nouvelle Assemblée.
Selon le président Farooq Leghari, la participation n’a atteint que 27% dans la province du Pendjab, la plus peuplée du pays, ainsi que dans le Sind. Les électeurs ont été encore moins nombreux à se rendre aux urnes au Balouchistan, a précisé le chef de l’Etat qui avait provoqué ces élections en dissolvant voici trois mois les assemblées nationale et provinciales et en destituant le gouvernement de Benazir Bhutto.
«C’est un raz-de marée» pour la Ligue musulmane, a déclaré Shahbaz Sharif, le frère de Nawaz Sharif, tous deux élus à Lahore, capitale du Pendjab. Il a aussi annoncé «l’écroulement» du Parti du peuple pakistanais (PPP).
Le secrétariat général du PPP a fait état de «fraudes massives», dans un communiqué, citant de «nombreuses irrégularités d’un bout à l’autre du pays», au cours de ces élections qui se sont déroulées sous la haute surveillance de 250.000 militaires et policiers. Pourtant, une équipe d’observateurs internationaux du Commonwealth, dont le Pakistan est membre, a indiqué dans la soirée que les élections s’étaient dans l’ensemble déroulées librement et dans le calme.
«Nous sommes certains que tous ceux qui ont voulu voter ont pu le faire et ont exprimé leur opinion dans les urnes», a déclaré l’ancien premier ministre australien Malcolm Fraser au cours d’une conférence de presse.
Aucun résultat ou chiffre n’ont encore été donnés de source officielle, mais les observateurs s’attendent à la victoire, annoncée par les sondages, de la formation de Nawaz Sharif.
Celui-ci a estimé qu’après la victoire de son parti, sa première priorité sera de «revitaliser l’économie» pour remettre le pays «sur la voie du progrès et de la prospérité».
La Ligue musulmane pakistanaise de l’ancien premier ministre Nawaz Sharif, opposée au parti de Benazir Bhutto, a prédit un raz-de-marée en sa faveur aux législatives qui se sont déroulées hier. Mais Mme Bhutto a rejeté par avance les résultats d’un scrutin marqué par une forte abstention et endeuillé par des violences qui ont fait au moins neuf morts et des dizaines de...
Les plus commentés
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis