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Actualités - CHRONOLOGIE

La marchée forcée à la reconstruction : 3.3 MDS de dollars de projets lancés depuis 5 ans D'ici à 2007, l'Etat prévoit des investissements de 18 mds de dollars, précise le président du CDR (photos)

Dans sa marche forcée à la reconstruction, le gouvernement a mis en route ces 5 dernières années des projets d’infrastructures pour 3,3 milliards de dollars afin d’effacer les séquelles de la guerre.
Dans un récent rapport sur ses cinq dernières années d’activités, le Conseil de Développement et Recontruction (CDR) indique avoir adjugé des projets de réhabilitation pour 3,2 mds USD, dont 1,4 md USD avancés par la communauté internationale.
D’ici l’an 2007, l’Etat prévoit des investissements de 18 mds USD dans le cadre d’un programme de redressement et de développement pour rendre au Liban son rôle économique régional, a précisé le président du CDR, M. Nabil Jisr.
Créé en 1977, deux ans après le début de la guerre, le CDR a mis les bouchées doubles avec la nomination en 1992 de Rafic Hariri au poste de président du Conseil.
Au total, il a approuvé 1.131 projets dans différents secteurs, dont 798 projets d’un coût de 563 M USD ont été achevés, tandis que 333 autres d’un coût estimé à 2.719 M USD sont en voie d’achèvement, selon le rapport.
Le CDR a concentré son action sur l’électricité (1.103 M USD), le téléphone (581), le port et l’aéroport de Beyrouth (507), le réseau routier (250), le traitement des eaux (193), la réhabilitation des écoles (171) le traitement des déchets urbains (158), la réfection des bâtiments publics (88), la construction d’hôpitaux (71) et le développement de l’irrigation (25).
La communauté internationale qui a promis, lors du forum des «Amis du Liban» en décembre dernier à Washington, de contribuer à la reconstruction par des fonds de l’ordre de 3,2 mds USD d’ici l’an 2000, dont un milliard en 1997, avait déjà accordé au Liban jusqu’en 1996 des lignes de crédits pour 3.125 M USD.
Les institutions et pays donateurs sont notamment: la Banque mondiale (17%), la Banque Européenne d’Investissement (13%), le Fonds arabe de développement économique et social (FADES 12%), les Fonds de développement d’Arabie Séoudite (9%), du Koweit (7%), d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis), de l’OPEP et de l’ONU, la Banque islamique (3%), l’Italie (11%), la France (9%), le Japon (4%) et la CEE (3%).
«Les bailleurs de fonds doivent maintenant préciser les financements promis lors du forum des «Amis du Liban», à l’occasion des négociations bilatérales qui doivent débuter en mars», a indiqué M. Jisr.
Mais bien avant la réunion de Washington, le CDR avait déjà planifié l’attribution en 1997 de contrats d’un montant de 840 M USD.
Selon le patron du CDR, le gouvernement se devait en priorité de reconstruire physiquement le pays, où le courant était une denrée rare, le téléphone quasi muet, les coupures d’eau très fréquentes, sans parler des routes défoncées et des détritus.
Aujourd’hui, poursuit M. Jisr, les autorités peuvent commencer à s’attaquer aux problèmes sociaux en favorisant le développement des hôpitaux et des transports publics, de l’enseignement supérieur et technique, ainsi que des secteurs productifs tels que l’agriculture et l’industrie.
Mais si des progrès tangibles sont perçus au niveau de la vie quotidienne, la politique du gouvernement a suscité de nombreuses critiques quant «à la priorité accordée jusqu’à présent au béton et «du dangereux surendettement» du Liban, dont les créances s’élevaient à 11 mds USD fin novembre 1996.
Dans sa marche forcée à la reconstruction, le gouvernement a mis en route ces 5 dernières années des projets d’infrastructures pour 3,3 milliards de dollars afin d’effacer les séquelles de la guerre.Dans un récent rapport sur ses cinq dernières années d’activités, le Conseil de Développement et Recontruction (CDR) indique avoir adjugé des projets de réhabilitation...