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Actualités - CHRONOLOGIE

Amman proteste contre la décision du parquet de libérer les diplomates irakiens


La Jordanie a fermement protesté contre la décision du Parquet de libérer les trois diplomates irakiens, impliqués dans l’assassinat en 1994 à Beyrouth d’un opposant irakien, porteur d’un passeport jordanien, M. Taleb Souheil.
Le chef du Cabinet royal Aoun Khassawneh a convoqué l’ambassadeur du Liban en Jordanie M. William Habib pour lui remettre un mémorandum de protestation de la Jordanie contre cette décision, a-t-on appris de source officielle à Amman.
«La libération des criminels est une violation de l’engagement du Liban à combattre le terrorisme et de son attachement à la justice», souligne le mémorandum jordanien.
Dans une déclaration à l’AFP, M. Habib a exprimé son «étonnement» de la protestation jordanien. Il a souligné que «le Liban a simplement reconnu aux trois Irakiens leur statut diplomatique, ce qui permet de les refouler».
La décision de relâcher les Irakiens Mohammad Farès Kamel, Ali Sultan Darwiche et Hadi Hassoun Najm, contre une caution de 33 dollars pour chacun, avait été prise lundi par le premier juge d’instruction de Beyrouth Saïd Mirza après que le ministère des Affaires étrangères lui eût confirmé que les détenus avaient un statut diplomatique.
Selon la loi en vigueur, la libération des trois diplomates sera effective 24 heures après la décision de la justice, si les proches de l’opposant irakien assassiné ne s’y opposent pas.
Or, des proches de Souheil ont déposé hier un pourvoi contre la décision du juge, mais les milieux judiciaires ont estimé que ce pourvoi ne devait pas remettre en cause la libération des trois diplomates (VOIR PAGE 2).
Quatre Irakiens avaient été arrêtés à la suite de l’assassinat à son domicile le 12 avril 1994 de Taleb Souheil, un opposant chiite de 70 ans. L’une des personnes arrêtées était décédée en juin 1995 des suites d’une hémorragie cérébrale.
Titulaire de passeports jordanien et séoudien, Taleb Souheil était un dirigeant du «Conseil de l’Irak Libre», un groupe d’opposants au régime de Saddam Hussein, basé à Londres.
Une semaine après cet assassinat, Beyrouth avait rompu ses relations avec Bagdad, les autorités irakiennes ayant refusé de lever l’immunité diplomatique des détenus.
Or, des proches de Souheil ont déposé hier un pourvoi contre la décision du juge, mais les milieux judiciaires ont estimé que ce pourvoi ne devait pas remettre en cause la libération des trois diplomates.
Quatre Irakiens avaient été arrêtés à la suite de l’assassinat à son domicile le 12 avril 1994 de Taleb Souheil, un opposant chiite de 70 ans. L’une des personnes arrêtées était décédée en juin 1995 des suites d’une hémorragie cérébrale.
Titulaire de passeports jordanien et séoudien, Taleb Souheil était un dirigeant du «Conseil de l’Irak Libre», un groupe d’opposants au régime de Saddam Hussein, basé à Londres.
Une semaine après cet assassinat, Beyrouth avait rompu ses relations avec Bagdad, les autorités irakiennes ayant refusé de lever l’immunité diplomatique des détenus.
La Jordanie a fermement protesté contre la décision du Parquet de libérer les trois diplomates irakiens, impliqués dans l’assassinat en 1994 à Beyrouth d’un opposant irakien, porteur d’un passeport jordanien, M. Taleb Souheil.Le chef du Cabinet royal Aoun Khassawneh a convoqué l’ambassadeur du Liban en Jordanie M. William Habib pour lui remettre un mémorandum de...