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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le Golan est d'une importance critique pour Israël, affirme le chef du Likoud


JERUSALEM, 19 Janvier (AFP, Reuter). — Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que le plateau du Golan était «d’une importance critique» pour Israël, tout en prévoyant une prochaine reprise des négociations avec la Syrie.
«Nous considérons le Golan comme un territoire d’une importance critique pour notre sécurité», a déclaré M. Netanyahu au cours d’une interview à la chaîne de télévision américaine CNN.
Israël occupe depuis 1967 le plateau du Golan dont la Syrie exige la restitution intégrale.
«Nous avons beaucoup de travail à faire au Liban (avec la Syrie), nous avons un intérêt commun à réduire les tensions», a ajouté le premier ministre.
«Nous trouverons le moyen de reprendre les négociations avec la Syrie, et je pense que dès que la nouvelle administration du président Bill Clinton se sera mise en place, les Etats-Unis joueront un rôle critique dans ces discussions», a ajouté M. Netanyahu.
Les négociations entre Israël et la Syrie sont gelées depuis février 1996. Auparavant les discussions qui avaient eu lieu à Wye Plantation près de Washington, n’avaient abouti à aucun résultat concret.
Dans une interview au quotidien français Le Figaro parue samedi, M. Netanayhu avait affirmé que le plateau du Golan «n’est absolument pas négociable».
Un porte-parole du Premier ministre, M. Shaï Bazak, a toutefois indiqué dimanche dans un communiqué que la «Syrie et Israël pourront soulever les problèmes et les deux pays pourront discuter de ces problèmes sans condition préalable».
Selon M. Bazak, les propos de M. Netanyahu cités par le quotidien français «ne sont pas exacts». Il a démenti qu’Israël refuserait que la Syrie soulève la question du Golan.

Des révélations
du Haaretz

Cependant, s’il faut en croire le quotidien Haaretz, les Etats-Unis auraient secrètement délié Israël d’un engagement tacite sur la restitution du Golan à la Syrie, pris par le précédent gouvernement travailliste.
Selon le journal, le secrétaire d’Etat sortant Warren Christopher a transmis le 18 septembre une lettre secrète au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, jugeant l’engagement «nul et non avenu» au regard du droit international.
L’entente de principe israélo-syrienne sur un retrait du Golan dans le cadre d’un éventuel accord de paix, obtenue après de longues tractations à Washington, est connue sous le nom de «non papier» car elle n’a jamais été signée.
Après l’assassinat du premier ministre travailliste Yitzhak Rabin en novembre 1995, son successeur Shimon Pérès a eu la surprise de découvrir l’existence de cet accord informel, qu’il a cependant repris à son compte.
M. Netanyahu, en revanche, n’a eu de cesse de désavouer cette entente. Depuis son accession au pouvoir en juin, il a répété à maintes reprises qu’elle n’engageait nullement son gouvernement.
Devant son insistance, les Américains ont fini par s’aligner sur sa position, après des discussions à Washington de son conseiller Dore Gold, selon le Haaretz.
Le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï a appelé dimanche la Syrie à «retourner à la table des négociations», dans une interview au quotidien Yédiot Aharonot. Selon lui, l’accord entre Israël et les Palestiniens sur Hébron a créé une «atmosphère de progrès».
Les pourparlers de paix israélo-syriens ont été suspendus par M. Pérès en février 1996 et ils n’ont pas repris depuis.
Pour sa part, l’ancien négociateur Itamar Rabinovitch a exposé à la radio israélienne les conditions d’Israël à une reprise des pourparlers.

«Ce qu’il faut, c’est un désir mutuel de faire avancer le processus, a-t-il dit. Dès que cette situation se présentera, toutes les autres conditions ne sont plus importantes».
«Pour moi, la position syrienne, selon laquelle les pourparlers doivent reprendre exactement au point où ils en étaient, est problématique. En effet, on ne peut pas exiger d’un nouveau gouvernement qu’il ait exactement les mêmes positions qu’un précédent. Tant que les Syriens ne comprendront pas cela, il sera impossible de reprendre les négociations», selon lui.

Selon le Yédiot Aharonot, l’Egypte prépare le terrain à une reprise des négociations israélo-syriennes, avec un projet de compromis prévoyant que M. Netanyahu accepte le principe de l’échange des territoires contre la paix, tandis que le président Hafez el-Assad renoncerait à exiger que les pourparlers reprennent au point où ils en étaient.
JERUSALEM, 19 Janvier (AFP, Reuter). — Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que le plateau du Golan était «d’une importance critique» pour Israël, tout en prévoyant une prochaine reprise des négociations avec la Syrie. «Nous considérons le Golan comme un territoire d’une importance critique pour notre sécurité», a déclaré M....