La Banque centrale d’Abou Dhabi a indiqué dans un rapport que l’essentiel de cette augmentation provenait des 19 banques émiraties en étroite compétition avec 28 institutions financières étrangères.
L’accroissement de capitaux fait suite aux instructions de la Banque centrale exigeant que chacune des institutions financières porte son capital à au moins 10,89 millions USD pour se conformer aux normes internationales exigeant un ratio de solvabilité (minimum de fonds propres) égal à au moins 8% de l’ensemble de ses prêts, recommandé par la Banque des Règlements internationaux (BRI).
Selon les chiffres de la Banque centrale, les prêts accordés par les 47 établissements ont culminé en septembre 1996 pour atteindre 25 mds USD contre 24,3 mds USD au cours de la même période en 1995.
Le plus gros des revenus des 47 banques proviennent des prêts, les perspectives d’investissements locaux étant limitées.
«Il existe une reprise économique dans la région, ce qui fait des crédits l’un des plus importants secteurs pour les banques», selon un banquier émirati.
Selon la Banque centrale, les investissements bancaires dans le pays restent inchangés, soit près de 408 M USD au cours des dix dernières années.
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