Sampras, qui était arrivé assez mal préparé, eut la déveine de chuter l’an dernier dès le troisième tour face au jeune et gigantesque héros local, Mark Philippoussis. Il a eu depuis tout le temps de réaffirmer sa maîtrise, dans son rôle de numéro un mondial. Notamment le 25 novembre en dominant l’Allemand Boris Becker chez lui, en finale du Masters, à Hanovre, en Allemagne.
Vainqueur à Melbourne en 1994, finaliste en 1995, Sampras est aujourd’hui dans d’excellentes dispositions après ses vacances hivernales.
Tenant du titre, Becker figurera parmi ses principaux opposants. Ainsi que le Croate Goran Ivanisevic, qui fit en 1996 un début de saison sur les chapeaux de roue, en étant finaliste dans sept de ses neuf premiers tournois, et court toujours, à 25 ans, après sa première victoire dans un tournoi du Grand Chelem.
Sans oublier l’Américain Jim Courier, vainqueur des Internationaux d’Australie en 1992 et 1993, qui vient de laisser à Doha (Qatar) une formidable impression.
Le numéro deux mondial, l’Américain Michael Chang, finaliste l’an dernier, aura également un rôle de premier plan à jouer. En revanche, le Russe Evgueni Kafelnikov, le meilleur joueur tout terrain, quart de finaliste ces deux dernières années, a déclaré forfait, main droite fracturée à l’entraînement vendredi.
La saison dernière a cependant suffisamment démontré que la concurrence, plus féroce que jamais, pouvait surgir de partout, seize joueurs qui n’étaient pas tête de série, dont trois issus des qualifications, ayant gagné des tournois. Et les quatre tournois du Grand Chelem ayant connu quatre vainqueurs différents.
Absente en 1995 et 1996 pour raisons de santé, Steffi Graf visera un cinquième titre à Melbourne. Débarrassée de l’Américaine Monica Seles, la championne sortante, victime d’un doigt cassé, l’Allemande devra faire face à la montée d’une jeune génération particulièrement talentueuse.
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