PHNOM PENH, 6 Janvier (AFP). — Dix-huit ans après l’invasion des forces vietnamiennes qui allaient renverser le régime khmer rouge, les dirigeants cambodgiens sont toujours divisés sur la nature des commémorations: célébrations ou deuil national.
La journée de mardi sera fériée, mais les motivations varient selon les responsables politiques dont les profondes divergences portent la trace du traumatisme subi par la nation khmère sous le règne de Pol Pot.
«Je serai en vacances mais je ne serai pas en célébrations», a expliqué un membre du Parlement élu du Funcipec du co-premier ministre Norodom Ranarridh qui estime que l’entrée des soldats vietnamiens le 7 janvier 1979 au Cambodge constitue un chapitre noir de plus dans l’Histoire du pays.
A l’inverse, les partenaires de l’ex-dirigeant communiste Hun Sen porté au pouvoir par le Vietnam envisagent cette date-anniversaire comme un glorieux et heureux événement.
«Le 7 janvier est une date éternelle», a déclaré lundi Hun Sen, second co-premier ministre du pays. «Elle libéra le peuple du régime génocidaire (de Pol Pot)».
Après quatre ans de suspension, la journée du 7 janvier a été réintégrée l’année dernière dans le calendrier des jours fériés à l’initiative de Hun Sen.
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