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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a stigmatisé l'attentat de Damas Hariri à Assad : le Liban aux côtés de la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme

L’attentat à la bombe contre un bus à Damas, mardi dernier, continue de susciter des réactions indignées aussi bien sur le plan international que local. Le président français, M. Jacques Chirac, a adressé un télégramme de condoléances à son homologue syrien, M. Hafez el-Assad, soulignant que la France «lutte constamment contre le fléau qu’est le terrorisme». De Paris, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a également dénoncé l’attentat de Damas, soulignant «la solidarité libano-syrienne».

Dans son message au président syrien, M. Hariri a estimé que «ce crime odieux qui a visé des innocents témoigne de l’importance de la mission confiée à la Syrie durant cette période exceptionnelle de l’Histoire de la région». Le chef du gouvernement a en outre souligné que «le Liban se tient aux côtés de la Syrie dans sa lutte contre toute forme de terrorisme et de pression».
MM. Chirac et Hariri se sont abstenus de faire une allusion quelconque à l’identité des auteurs de l’attentat. En revanche, presque toutes les personnalités libanaises qui ont dénoncé l’attentat ont accusé les Israéliens d’avoir perpétré ce crime. Dans un télégramme adressé au président Assad, le mufti de la République, cheikh Kabbani, a désigné l’attentat comme étant «un crime sioniste contre l’humanité entière». Le mufti a accusé Israël de vouloir «porter un coup à la stabilité au Liban et en Syrie».
Parmi les personnalités qui ont condamné l’attentat contre le bus, MM. Sélim Hoss, député de Beyrouth, et Michel Eddé, ministre d’Etat, qui ont adressé des télégrammes de condoléances au président Assad, le catholicos arménien-orthodoxe, Aram Ier Kéchichian, MM. Boutros Harb, député de Batroun, Elias Abou Rizk, président de la CGTL , et Issam Naaman, ancien député. Le parti Kataëb a également dénoncé l’attentat. Pour M. Hoss, l’attentat «prouve que l’ennemi israélien est déterminé à torpiller le processus de paix». M. Eddé a pour sa part accusé Israël de «tenter de porter atteinte aux positions de la Syrie qui fait face à ses plans d’assujettir nos deux peuples». Mgr Kéchichian, ainsi que l’avocat Maroun Kanaan, ont considéré que l’attentat «n’est pas dirigé seulement contre la Syrie mais contre tous les peuples qui militent pour la justice, la paix et le droit à l’autodétermination».
M. Boutros Harb a accusé Tel-Aviv de «vouloir déstabiliser la région et affaiblir la position des Arabes face à Israël dans le cadre des négociations de paix». Quant à M. Naaman, il a appelé «l’Egypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie et l’Irak à tenir un sommet similaire à celui de Charm el-Cheikh pour faire face à la guerre larvée qu’Israël nous a déclarée dans le cadre de ses tentatives de torpiller le processus de paix et de démembrer ses voisins arabes».
L’attentat à la bombe contre un bus à Damas, mardi dernier, continue de susciter des réactions indignées aussi bien sur le plan international que local. Le président français, M. Jacques Chirac, a adressé un télégramme de condoléances à son homologue syrien, M. Hafez el-Assad, soulignant que la France «lutte constamment contre le fléau qu’est le terrorisme». De Paris,...