Délégation des droits de l'homme à Bkerké

DELEGATION DES DROITS DE
L’HOMME A BKERKE
Une délégation des différentes associations des droits de l’homme s’est rendue hier à Bkerké. La délégation était notamment formée de M. Waël Kheir, directeur de la Fondation des droits de l’homme et des droits humanitaires au Liban, de la présidente d’honneur de l’Association des droits de l’homme, Mme Laure Moghaïzel, et de MM. Youssef Khoury, Habib Malek, Camille Khoury, Ghassan Abinader, et Elie Abou Aoun, représentant l’Association des droits de l’homme nouveau en France.

Une grande
famille

Prenant la parole en premier à sa sortie du patriarcat, Mme Moghaïzel a déclaré: «Je suis venue avec M. Waël (Kheir) et les membres de la Fondation des droits de l’homme, pour montrer que la famille des droits de l’homme est une grande famille au Liban et qu’elle englobe la majorité des citoyens».
S’adressant pour sa part à «ceux qui, dans certaines déclarations de presse, ont affirmé que ces associations sont de connivence avec le lobby juif» ainsi qu’à «ceux qui construisent le Liban», M. Abou Aoun a affirmé: «N’essayez pas de mettre un terme à notre action par des moyens de répression car notre époque ne permet plus de telles pratiques. En effet, les moyens de communication sont nombreux et nous pouvons toujours continuer à agir même s’ils essayent de nous en empêcher».

Par ailleurs, le président Rachid Solh a souligné la nécessité de veiller sur les libertés au Liban et ce, en réponse à une question concernant la censure que compte imposer le gouvernement à partir du 1er février prochain à l’émission des programmes politiques télévisés par satellite.

L’ancien chef du gouvernement a fait cette déclaration à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. A sa sortie de Bkerké, M. Solh a indiqué qu’il était venu présenter ses vœux au patriarche Sfeir.

Enfin, le prélat maronite a reçu M. Samir Frangié, l’ancien député Chafic Badr et le patriarche syrien-catholique, Mgr Antoine II Hayek.