Berne aurait fait une offre à Tripoli
La Suisse a fait une offre à la Libye pour tenter de mettre un terme au différend qui oppose les deux pays depuis l'arrestation d'Hannibal Kadhafi, a indiqué Sayf al-Islam Kadhafi, l'un des fils du leader libyen. « C'est le moment de trouver une solution », a insisté le fils du leader libyen sans donner de détail sur le contenu de l'offre suisse. La décision sera prise « par mon père et son gouvernement. Ils vont analyser les nouvelles propositions suisses », a ajouté Sayf al-Islam Kadhafi. Il a précisé qu'il avait rencontré à deux reprises la ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, jeudi et vendredi à Davos en marge du Forum économique mondial. « Les Suisses ont en tout cas reconnu que l'arrestation à Genève (en juillet dernier) de mon frère Hannibal était inadéquate et inutile. Ce sont leurs mots. Ils ont reconnu leurs erreurs », a assuré Sayf al-Islam Kadhafi. Hannibal Kadhafi, l'un des fils du leader libyen, et sa femme, avaient été arrêtés à Genève en juillet dernier après une plainte de deux de leurs domestiques pour maltraitance, avant d'être relâchés.
Algérie
La présidentielle se fera sans l'opposition
Les principaux dirigeants de l'opposition algérienne ont déjà décidé de ne pas participer à l'élection présidentielle, prévue le 2 ou le 9 avril, jugeant que les « jeux son faits » en faveur du président Abdelaziz Bouteflika qui garde pourtant le silence sur une nouvelle candidature. Élu en 1999 puis réélu 2004 avec 84,99 % des suffrages, M. Bouteflika, 72 ans, qui a affirmé avoir définitivement surmonté ses problèmes de santé, semble ainsi avoir la voie libre. Il peut se représenter après une révision constitutionnelle adoptée le 12 novembre 2008, qui a supprimé la limitation à deux mandats présidentiels successifs. S'il n'a toujours pas fait connaître sa décision de briguer ou non un troisième quinquennat, les trois partis de l'Alliance présidentielle ayant appelé à un nouveau mandat ont d'ores et déjà mis sur pied une stratégie de campagne « pour faire élire » leur candidat. Le vide politique créé par le manque d'enjeu du scrutin pourrait entraîner une abstention massive, estime de son côté la presse algérienne.