À l'issue de la réunion, M. Fadlallah a souligné que les débats avaient porté sur « les moyens de protéger la liberté de communication au niveau des citoyens, conformément à la loi 140 ». Les deux ministres présents ont exposé aux membres de la commission les progrès enregistrés sur le plan de la mise en place d'un centre légal d'écoute qui serait, seul, habilité à intercepter les télécommunications des citoyens, conformément à la loi qui définit les conditions de l'écoute téléphonique.
M. Fadlallah a affirmé dans ce cadre que « les politiciens, les personnalités et les citoyens sont soumis à une écoute, d'autant que tout citoyen peut obtenir une décision de justice lui permettant d'avoir accès à la teneur des communications d'un autre citoyen ». « La liberté individuelle du citoyen n'est pas préservée actuellement, a souligné M. Fadlallah. Toute personne peut être surveillée par le biais de l'écoute. Le plus grave est que l'écoute permet de suivre les déplacements d'un citoyen ».