Le président de la Chambre, Nabih Berry, dans son bureau à Aïn el-Tiné, le 5 mars 2024. Photo Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour
Le bureau de presse du président du Parlement Nabih Berry a affirmé, samedi, que « les propos ou les messages qui lui sont attribués ou sont rapportés par ses visiteurs dans certains médias sont totalement faux », précisant que « les rencontres sont toujours en cours et qu’aucune position finale n’a encore été prise », alors que le Liban doit donner incessamment une réponse à la proposition américaine sur le désarmement du Hezbollah.
La chaîne Al-Jadeed a notamment rapporté que « le Hezbollah a remis, la nuit dernière, sa réponse au président du Parlement, dans laquelle il réaffirme son attachement à l’application intégrale de la résolution sur le cessez-le-feu » de novembre 2024, insistant sur le fait qu’il n’était « pas nécessaire de conclure un nouvel accord qui reviendrait sur ce qui a déjà été convenu, et le parti a demandé à Israël de respecter pleinement cette résolution ».
Selon la même chaîne, qui a également évoqué la réunion prévue ce samedi à ce sujet au palais présidentiel, « le Hezbollah a indiqué dans sa réponse qu’il est prêt à discuter de la question de son armement dans le cadre d’une stratégie de défense ou d'un dialogue interne, affirmant sa disposition à participer à un débat constructif. »
Selon des sources contactées par les chaînes Al-Arabiya et Al-Hadath, la présidence libanaise aurait envoyé samedi matin un ultimatum au Hezbollah pour demander une réponse aux propositions de l'envoyé spécial américain Thomas Barrack.
Le président Joseph Aoun, le Premier ministre Nawaf Salam et M. Berry sont d’accord sur le fait que « l’époque des armes hors du contrôle de l’État libanais est révolue » et conviennent de « ne permettre à aucune partie d’entraîner le Liban vers la destruction ». Le président du parlement aurait aussi adressé un message au Hezbollah disant : « si vous ne répondez pas, nous avancerons sans vous », selon les mêmes médias.
