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Dernières Infos - ONU

La guerre Iran-Israël ne doit pas donner lieu à une nouvelle crise de réfugiés

Des secouristes israéliens arrivent dans une zone qui aurait été touchée par une frappe iranienne à Haïfa, le 20 juin 2025. Fadel Senna/AFP

Les Nations Unies ont affirmé samedi que la guerre entre l'Iran et Israël ne doit pas déclencher une nouvelle crise de réfugiés au Moyen-Orient, soulignant qu'une fois que les gens fuient, il n'y a pas de retour rapide.

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que l'intensité des attaques entre les deux parties déclenchait déjà des mouvements de population dans les deux pays. De tels mouvements ont déjà été signalés à Téhéran et dans d'autres parties de l'Iran, a-t-il déclaré, avec des habitants traversant les frontières vers les pays voisins. Les frappes en Israël ont poussé les gens à chercher refuge ailleurs dans le pays et, dans certains cas, à l'étranger.

« Cette région a déjà enduré plus que sa part de guerre, de pertes et de déplacements. Nous ne pouvons pas permettre qu'une autre crise de réfugiés prenne racine », a déclaré Filippo Grandi, le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Le moment de désamorcer la situation est maintenant. Une fois que les gens sont forcés de fuir, il n'y a pas de retour rapide – et trop souvent, les conséquences perdurent pendant des générations », a ajouté le responsable.

Israël a déclaré samedi avoir lancé de nouvelles frappes aériennes contre des sites de stockage et de lancement de missiles dans le centre de l'Iran. Téhéran a répondu par des tirs de barrage qui, selon les autorités israéliennes, ont tué au moins 25 personnes.

L'Iran accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde -environ 3,5 millions – dont la plupart viennent d'Afghanistan.

Si le conflit persiste, les populations de réfugiés déjà présentes en Iran feraient également face à une incertitude renouvelée et à encore plus de difficultés, a ajouté le HCR. L'agence a appelé à une désescalade urgente du conflit et a exhorté les pays de la région à respecter le droit des personnes à rechercher la sécurité.

Le gouvernement israélien affirme que la vague sans précédent d'attaques qu'il a lancée contre l'Iran depuis le 13 juin vise à empêcher son rival de développer des armes nucléaires – une ambition que Téhéran nie fermement. Israël a maintenu l'ambiguïté au sujet de son propre arsenal atomique, ne confirmant ni ne démentant officiellement son existence, mais l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm affirme qu'il possède 90 ogives nucléaires. L'Iran ne reconnaît pas Israël et l'accuse de mener des actes de sabotage contre ses infrastructures nucléaires et d'avoir assassiné plusieurs de ses scientifiques.


Les Nations Unies ont affirmé samedi que la guerre entre l'Iran et Israël ne doit pas déclencher une nouvelle crise de réfugiés au Moyen-Orient, soulignant qu'une fois que les gens fuient, il n'y a pas de retour rapide.Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que l'intensité des attaques entre les deux parties déclenchait déjà des mouvements de population dans les deux pays. De tels mouvements ont déjà été signalés à Téhéran et dans d'autres parties de l'Iran, a-t-il déclaré, avec des habitants traversant les frontières vers les pays voisins. Les frappes en Israël ont poussé les gens à chercher refuge ailleurs dans le pays et, dans certains cas, à l'étranger. « Cette région a déjà enduré plus que sa part de guerre, de pertes et de déplacements. Nous ne pouvons pas...