De nouveaux équipements ont été inaugurés au laboratoire de phytopharmacie à Kfarchima. Photo DR
Le ministère de l’Agriculture a relancé la semaine dernière les activités de son laboratoire de phytopharmacie à Kfarchima. À cette occasion, de nouveaux équipements ont été inaugurés, en présence du ministre Nizar Hani, de l’ambassadeur des Pays-Bas Frank Mollen et du député Michel Moawad, directeur de la Fondation René Moawad.
La cérémonie comprenait une visite des laboratoires relevant du ministère, ainsi que l’inauguration de plusieurs équipements offerts par la Fondation René Moawad à la direction générale du ministère de l’Agriculture. Ces équipements sont destinés à l’analyse des résidus de pesticide dans les produits agricoles.
Ce soutien s’inscrit dans le cadre de deux projets financés par les Pays-Bas, le « renforcement des exportations de fruits et légumes libanais vers les marchés européens et régionaux » et « Sadder, le développement agricole durable pour diversifier et exporter régionalement ».
Le ministre Hani a rappelé que « le Liban se distingue par ses cultures agricoles et l’agriculture reste au cœur de notre identité. Les laboratoires sont essentiels et la science en est la pierre angulaire ». Il a rappelé que le ministère travaille, à travers quatre axes principaux, à faire progresser le secteur agricole et à renforcer les capacités, tout en appelant à la coopération de toutes les parties prenantes au service des agriculteurs, « maillon le plus fragile de la chaîne ».
De son côté, le député Michel Moawad a détaillé les équipements fournis : diverses installations, formation de l’équipe de laboratoire en vue d’une accréditation ISO et mise en place d’un système solaire renouvelable pour assurer une alimentation électrique continue. « Grâce à cet équipement, les agriculteurs pourront désormais réaliser les tests plus facilement, en gagnant du temps et de l’argent », a-t-il déclaré.
L’ambassadeur Frank Mollen a rappelé que « dans l’Union européenne, les résidus de pesticide sont analysés chaque année. Ce n’est pas une formalité, mais une garantie pour la sécurité sanitaire des aliments et la confiance du consommateur, au bénéfice des agriculteurs et de toute la chaîne de production ».
