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Moyen-Orient - Éclairage

Dans une région qui marche sur le fil, Chareh a choisi son camp

Damas est la seule capitale régionale à ne pas avoir condamné les frappes israéliennes... Selon nos informations, la Syrie agirait même pour dissuader les alliés de Téhéran d’agir. 

Dans une région qui marche sur le fil, Chareh a choisi son camp

Le président syrien, Ahmad el-Chareh, au palais présidentiel de Damas, le 31 mai 2025. SANA.

Depuis le début de la guerre entre l’Iran et Israël, vendredi dernier, le silence du ministère syrien des Affaires étrangères interpelle. Damas est même la seule capitale régionale à ne pas avoir condamné les frappes israéliennes massives contre la République islamique, que même l’Arabie saoudite a décriées comme une violation du droit international. Si ce silence peut être expliqué par une volonté de ne pas froisser l’aile la plus radicale du pouvoir – et même une société civile particulièrement hostile à l’Iran –, il reflète aussi l’orientation politique du pouvoir en Syrie. Dans ces attaques, l’aviation israélienne a d’ailleurs privilégié le « recours » à l’espace aérien syrien (plutôt que celui de la Jordanie) pour atteindre ses cibles en Iran. Certes, la Syrie est loin de disposer d’un système de défense aérienne performant lui...
Depuis le début de la guerre entre l’Iran et Israël, vendredi dernier, le silence du ministère syrien des Affaires étrangères interpelle. Damas est même la seule capitale régionale à ne pas avoir condamné les frappes israéliennes massives contre la République islamique, que même l’Arabie saoudite a décriées comme une violation du droit international. Si ce silence peut être expliqué par une volonté de ne pas froisser l’aile la plus radicale du pouvoir – et même une société civile particulièrement hostile à l’Iran –, il reflète aussi l’orientation politique du pouvoir en Syrie. Dans ces attaques, l’aviation israélienne a d’ailleurs privilégié le « recours » à l’espace aérien syrien (plutôt que celui de la Jordanie) pour atteindre ses cibles en Iran. Certes, la Syrie est loin de disposer...
commentaires (7)

Il faut être complètement dérangé pour dénoncer l’élimination de ceux qui ont détruit leur pays en massacrant son peuple, non? C’est plutôt leur donner le droit de le refaire si par malheur ils réussiront à s’en sortir, même affaiblis. L’état libanais aurait mieux fait de s’abstenir de condamner ou d’encourager un camp contre un autre. Notre pays devrait rester neutre et la neutralité consiste à ne pas se prononcer. C’est tout à notre honneur.

Sissi zayyat

12 h 43, le 18 juin 2025

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Commentaires (7)

  • Il faut être complètement dérangé pour dénoncer l’élimination de ceux qui ont détruit leur pays en massacrant son peuple, non? C’est plutôt leur donner le droit de le refaire si par malheur ils réussiront à s’en sortir, même affaiblis. L’état libanais aurait mieux fait de s’abstenir de condamner ou d’encourager un camp contre un autre. Notre pays devrait rester neutre et la neutralité consiste à ne pas se prononcer. C’est tout à notre honneur.

    Sissi zayyat

    12 h 43, le 18 juin 2025

  • Personne ne s'attend a ce que la Syrie d'aujourd'hui, détruite par les troupes d'organisations terroristes soutenues et financées par l'Iran et le régime baasiste, voit l'Iran autrement qu'un ennemi et les ennemis de mon ennemi sont finalement mes amis. Pourquoi alors s’étonner? La Syrie est dans une mouise incommensurable et a besoin de stabilité politique interne a long terme quel qu’en soit le prix si elle veut remonter la pente. Il y a un sacrifice a faire et il semble que le Chareh, tout fanatique qu'il soit, en a compris les enjeux. Espérons que nos imbéciles locaux aient compris aussi

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    12 h 28, le 18 juin 2025

  • Aucun pays de la région, à part Israël n’a les « moyens » d’empêcher le survol de son territoire. Que le régime iranien actuel soit condamnable sur beaucoup d’aspects, n’autorise pas les frappes « préventives », le bombardement des populations civiles et les assassinats qui n’ont de ciblés que le nom. Si l’Iran des mollah a été un agent de déstabilisation de la région, l’Iran du Shah sous contrôle US ne l’a pas été moins, différemment. Le projet de prédation israélien de son côté l’est depuis plus d’un siècle puissance 100 et la prédation US l’est puissance 1000000. Cela doit cesser.

    Sphinx

    11 h 29, le 18 juin 2025

  • Ce type n’inspire aucunement confiance mais force est de constater qu’il s’occupe uniquement des intérêts de la Syrie et de sa population en écartant totalement tout autre intérêt régional. Si les politiciens libanais pouvaient faire de même mais eux s’occupent de leurs intérêts personnels en utilisant la démagogie bon marché pour leur auditoire

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 22, le 18 juin 2025

  • Pas de faux semblants ou de langue de bois dont on est gavé depuis X. Ca, détonne, oui le régime Khomeinste fout sa m..depuis qu'il arrive au pouvoir. Le plus vite on s'en débarrassera le mieux ce sera pour tous y compris et surtout le grand peuple Perse. On peut aimer les méthodes ou l'arrogance de Netanyahu ou pas le fait est que les résultats parlent d'eux même pour la Syrie, le Liban et bientôt l'Iran j'en suis convaincu,, ?et surtout les gens ont tendance à l'oublier Khomeini fut le créateur et l'inspiration de tout les mouvements islamistes arrières,

    Liban Libre

    08 h 38, le 18 juin 2025

  • Peut on lui en vouloir, à l'heure où les données ont changé dans tout le moyen orient sauf à Beyrouth, d'adapter une ligne de conduite politique dans laquelle la tactique s'est déterminée d'après les circonstances, en transigeant, si nécessaire, avec des principes révolus...ce qui lui permet d'appliquer des marqueurs à une politique de protection de son territoire, tandis qu' apparaissent saillantes les questions que pose l'immobilisme Libanais.

    C…

    06 h 44, le 18 juin 2025

  • Contrairement au Liban Officiel qui a choisi l'Iran

    Moi

    00 h 23, le 18 juin 2025

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