
Photo d'illustration : Archives AFP
L’ambassade de l’Union européenne à Beyrouth a précisé mercredi 11 juin que la décision d’inclure le Liban sur la liste de la Commission européenne des pays présentant des carences stratégiques en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB/FT) « n’est pas liée aux progrès – ou à l’absence de progrès – réalisés par le gouvernement libanais actuel en matière de réformes », mais qu’elle a été prise en octobre 2024 « à la suite de l’inscription du Liban sur la liste du Groupe d’action financière (GAFI), et qu’elle est seulement en cours de codification formelle aujourd’hui ».
La Commission européenne a inscrit le Liban, aux côtés d’autres pays comme l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Laos, Monaco, la Namibie, le Népal et le Venezuela, sur sa « liste noire » le 10 juin.
L’avocat fiscaliste Karim Daher avait déclaré à L’Orient-Le Jour, le 10 juin, que cette annonce ne devrait probablement pas avoir « d’effets plus négatifs pour le Liban que ceux déjà induits par son inscription sur la “liste grise” du GAFI ». La décision de la Commission européenne constitue « simplement un alignement avec celle du GAFI », avait également indiqué M. Daher.