Un électeur en fauteuil roulant glisse son bulletin dans l’urne avec l'aide de délégués, le 18 mai 2025 lors du scrutin municipal à Beyrouth. Mohammad Yassine/L’Orient-Le Jour
C’est sous un ciel lourd et dans un calme relatif interrompu par le bourdonnement des drones israéliens, que se déroulaient dimanche les élections municipales à Beyrouth. Avec un taux de participation traditionnellement faible – avoisinant les 20 % lors du dernier scrutin de ce type en mai 2016 – les élections locales dans la capitale libanaise n’ont pas pour habitude de drainer les foules. Malgré un contexte national réchauffé par l’arrivée au pouvoir du duo Joseph Aoun - Nawaf Salam à la tête de l’exécutif, l’édition 2025 n’aura pas dérogé à la règle, le taux de participation atteignant les 21,03 % à la fermeture des bureaux à 19h. La thaoura, la double explosion au port, la crise financière et la guerre entre Israël et le Hezbollah n’auront pas suffi à faire sortir les Beyrouthins de leur tanière. Dans les bureaux de vote les plus...
C’est sous un ciel lourd et dans un calme relatif interrompu par le bourdonnement des drones israéliens, que se déroulaient dimanche les élections municipales à Beyrouth. Avec un taux de participation traditionnellement faible – avoisinant les 20 % lors du dernier scrutin de ce type en mai 2016 – les élections locales dans la capitale libanaise n’ont pas pour habitude de drainer les foules. Malgré un contexte national réchauffé par l’arrivée au pouvoir du duo Joseph Aoun - Nawaf Salam à la tête de l’exécutif, l’édition 2025 n’aura pas dérogé à la règle, le taux de participation atteignant les 21,03 % à la fermeture des bureaux à 19h. La thaoura, la double explosion au port, la crise financière et la guerre entre Israël et le Hezbollah n’auront pas suffi à faire sortir les Beyrouthins de leur...
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Il est grand temps de cesser de présenter les taux de participation basés sur le recensement de 1932 comme s’il s’agissait de données actuelles : entre 50 % et 60 % des électeurs inscrits à Beyrouth ont quitté le Liban et, parmi ceux qui y sont restés, la moitié vit désormais en périphérie plutôt qu’au cœur de la capitale. En réalité, la mobilisation électorale est bien supérieure à ce que laissent entendre les chiffres officiels.
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Il est grand temps de cesser de présenter les taux de participation basés sur le recensement de 1932 comme s’il s’agissait de données actuelles : entre 50 % et 60 % des électeurs inscrits à Beyrouth ont quitté le Liban et, parmi ceux qui y sont restés, la moitié vit désormais en périphérie plutôt qu’au cœur de la capitale. En réalité, la mobilisation électorale est bien supérieure à ce que laissent entendre les chiffres officiels.
Il est grand temps de cesser de présenter les taux de participation basés sur le recensement de 1932 comme s’il s’agissait de données actuelles : entre 50 % et 60 % des électeurs inscrits à Beyrouth ont quitté le Liban et, parmi ceux qui y sont restés, la moitié vit désormais en périphérie plutôt qu’au cœur de la capitale. En réalité, la mobilisation électorale est bien supérieure à ce que laissent entendre les chiffres officiels.
10 h 02, le 19 mai 2025