Photo Makram Bitar
Beyrouth, jeudi 1er mai 2025. Un vol à prendre pour Paris, et la plupart des routes menant à l’aéroport fermées à cause du marathon de Beyrouth qui avait lieu ce matin-là. Albert, le chauffeur qui me conduit – habile et débrouillard, comme le sont tous les chauffeurs locaux – ne semble pourtant pas inquiet, et me garantit qu’il connaît plusieurs chemins et qu’on arrivera à temps à l’aéroport. Il tente un premier itinéraire. Route barrée. Il tente une deuxième piste, où, pareil, il nous faut à un moment rebrousser chemin face à un barrage des forces de sécurité. Albert se concentre, réfléchit, fait un ou deux contresens, avant de nous retrouver, encore une fois, devant une impasse. « On n’a plus le choix. On a perdu beaucoup de temps, et si tu ne veux pas rater ton vol, il faudra emprunter la route qui passe par Dahié, la banlieue sud....
Beyrouth, jeudi 1er mai 2025. Un vol à prendre pour Paris, et la plupart des routes menant à l’aéroport fermées à cause du marathon de Beyrouth qui avait lieu ce matin-là. Albert, le chauffeur qui me conduit – habile et débrouillard, comme le sont tous les chauffeurs locaux – ne semble pourtant pas inquiet, et me garantit qu’il connaît plusieurs chemins et qu’on arrivera à temps à l’aéroport. Il tente un premier itinéraire. Route barrée. Il tente une deuxième piste, où, pareil, il nous faut à un moment rebrousser chemin face à un barrage des forces de sécurité. Albert se concentre, réfléchit, fait un ou deux contresens, avant de nous retrouver, encore une fois, devant une impasse. « On n’a plus le choix. On a perdu beaucoup de temps, et si tu ne veux pas rater ton vol, il faudra emprunter la route qui...
Quand on a pas le choix, on se résigne à tout. On devient fou aussi. Lentement mais sûrement..bel article. On aime ce Liban malgré ses horreurs.
08 h 57, le 18 mai 2025