« Les conséquences des affrontements actuels à Tripoli pourraient être considérables pour la Libye »
À Tripoli, le chef de milice Abdelghani el-Kikli a été tué lundi soir au cours d’affrontements violents qui se sont poursuivis mardi. L’Orient-Le Jour fait le point avec le chercheur Wolfram Lacher.
Propos recueillis par Laure-Maïssa FARJALLAH,
le 14 mai 2025 à 00h00
, mis à jour à
13h30
Une voiture détruite pendant les affrontements du lundi 12 mai 2025 au soir dans le quartier d’Abou Salim, au sud de Tripoli, en Libye. Mahmoud Turkia/AFP
Si des affrontements sporadiques continuent de secouer une Libye encore fragmentée, les violences survenues lundi 12 mai au soir à Tripoli pourraient constituer un tournant pour le gouvernement de la capitale. Au moins six personnes ont été tuées, dont Abdelghani el-Kikli, dit Gheniwa, chef de la puissante milice SSA (Autorité de soutien à la stabilité). L’ONU a rapidement appelé à la désescalade, bien que les violences, qui s'étaient relativement calmées mardi matin, selon les autorités de l’Ouest, aient repris de plus belle peu après. D’aucuns ont dénoncé une embuscade contre Gheniwa, qui aurait été tué à bout portant alors qu’il se rendait dans le sud-est de Tripoli pour une médiation avec la Brigade 444, autre faction puissante, affiliée au gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah. Selon plusieurs observateurs, ce développement devrait...
Si des affrontements sporadiques continuent de secouer une Libye encore fragmentée, les violences survenues lundi 12 mai au soir à Tripoli pourraient constituer un tournant pour le gouvernement de la capitale. Au moins six personnes ont été tuées, dont Abdelghani el-Kikli, dit Gheniwa, chef de la puissante milice SSA (Autorité de soutien à la stabilité). L’ONU a rapidement appelé à la désescalade, bien que les violences, qui s'étaient relativement calmées mardi matin, selon les autorités de l’Ouest, aient repris de plus belle peu après. D’aucuns ont dénoncé une embuscade contre Gheniwa, qui aurait été tué à bout portant alors qu’il se rendait dans le sud-est de Tripoli pour une médiation avec la Brigade 444, autre faction puissante, affiliée au gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah. Selon plusieurs...
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