Cette photo non datée prise en 2024 montre le chef de guérilla dissident des FARC, Andres Rojas (à droite), alias Araña, dans la jungle du département de Putumayo, en Colombie. Photo : Winston Viracacha / AFP
Le président de l'Équateur, Daniel Noboa, a décrété samedi trois jours de deuil national, au lendemain de la mort de 11 militaires dans une embuscade attribuée à une dissidence colombienne des FARC dans l'Amazonie équatorienne, a annoncé la présidence.
Des membres du groupe "Commandos de la Frontière" ont tué vendredi 11 militaires équatoriens qui menaient une opération contre une mine illégale dans la forêt amazonienne, selon l'armée d'Equateur.
"Nous trouverons les responsables et nous les éliminerons", a écrit M. Noboa sur X, sans mentionner l'embuscade survenue dans la zone d'Alto Punino, dans la province d'Orellana, à la frontière avec le Pérou.
Le deuil national sera en vigueur du 10 au 12 mai "en hommage à ces soldats qui ont sacrifié leur vie pour défendre le bien-être et la sécurité du pays", a indiqué la présidence dans un communiqué.
L'affrontement a également blessé un soldat et causé la mort d'un membre de cette dissidence, selon l'armée équatorienne.
Un total de 80 soldats conduisaient "des opérations en plusieurs lieux contre l'exploitation minière illégale dans le secteur d'Alto Punino (nord-est)", quand ils sont tombés dans une embuscade de "Commandos de la Frontière" équipés "d'explosifs, de grenades et de fusils", a détaillé l'armée, citant le renseignement.
Certaines franges des ex-FARC rejettent l'accord de paix signé par ces derniers en 2016 et n'ont pas déposé les armes, poursuivant leur activité criminelle, dont le trafic de drogue notamment, dans la région à la frontière de l'Equateur et de la Colombie. Ces groupes s'adonnent également à l'exploitation minière illégale.
Autrefois considéré comme un havre de paix dans une région troublée, l'Equateur a vu la criminalité exploser ces dernières années, avec en 2025 un assassinat par heure, soit le chiffre le plus élevé d'Amérique latine.
Nombre d'organisations criminelles liées aux cartels colombiens et/ou mexicains y sévissent.
En Colombie, les "Commandos de la Frontière" sont engagés dans des pourparlers de paix avec le président Gustavo Petro, qui a fait de la résolution du conflit plus de cinquantenaire avec les guérillas l'un des objectifs principaux de son mandat.
Le commandant de cette dissidence, Andrés Rojas dit "Araña", a été capturé en février, en marge des discussions. Un tribunal américain demande son extradition pour le juger d'accusations de narcotrafic, selon le parquet colombien.
Le président de l'Équateur, Daniel Noboa, a décrété samedi trois jours de deuil national, au lendemain de la mort de 11 militaires dans une embuscade attribuée à une dissidence colombienne des FARC dans l'Amazonie équatorienne, a annoncé la présidence.
Des membres du groupe "Commandos de la Frontière" ont tué vendredi 11 militaires équatoriens qui menaient une opération contre une mine illégale dans la forêt amazonienne, selon l'armée d'Equateur.
"Nous trouverons les responsables et nous les éliminerons", a écrit M. Noboa sur X, sans mentionner l'embuscade survenue dans la zone d'Alto Punino, dans la province d'Orellana, à la frontière avec le Pérou.
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