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Dernières Infos - Syrie

Une délégation de juifs syro-américains prie dans une synagogue de Damas

Une église et une mosquée, visibles dans le vieux Damas, le 20 décembre 2024. REUTERS/Amr Abdallah Dalsh/File Photo

Une délégation de juifs syro-américains a prié mardi dans une synagogue de Damas, où de telles visites se multiplient depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre, a constaté un photographe de l'AFP. La délégation s'était recueillie lundi sur la tombe d'un rabbin vénéré du XVIIe siècle, vandalisée la semaine dernière, selon le président de la communauté juive de Syrie, Bakhour Chamntoub.

Le rabbin Henry Hamra a conduit la prière à la synagogue Faranj de la vieille ville de Damas, l'un des lieux de culte juifs en Syrie. Cette visite vise à « préparer les synagogues, préparer la communauté ici pour que les gens commencent à visiter » la Syrie, a déclaré à l’AFP Victor Kamil, l’un des juifs syriens venus de Brooklyn, à New York. Après la chute du pouvoir Assad en décembre, Henry Hamra était revenu en Syrie en février avec son père, le rabbin syro-américain Youssef Hamra, 77 ans, qui était le dernier rabbin à avoir quitté le pays. Ue prière avait été organisée à la synagogue Faranj pour la première fois depuis plus de trente ans.

Lundi, la délégation s'est recueillie sur la tombe du rabbin Chaim Vital, un kabbaliste vénéré du XVIIe siècle, selon Victor Kamil. L’Alliance des rabbins dans les Etats islamiques s'était déclarée au cours du weekend « profondément choquée et attristée par la profanation » de cette tombe le 24 avril. Elle avait appelé le gouvernement syrien à « sécuriser immédiatement les lieux saints juifs, les synagogues et les cimetières ». « Nous tentons de déterminer si (...) les os du rabbin ont été touchés, déplacés » ou profanés, a déclaré M. Kamil, assurant que l'incident n’affecterait pas l'importance du site.

Les juifs de Syrie, présents depuis des siècles avant Jésus-Christ, ont pu pratiquer librement leur religion sous Assad père et fils. Toutefois, leurs déplacements étaient restreints et les voyages à l'étranger interdits jusqu'en 1992. Depuis, leur nombre est passé d'environ 5.000 à seulement sept personnes vivant actuellement à Damas. Avec le début de la guerre civile en 2011, les visites des juifs syriens se sont raréfiées et toutes les synagogues avaient fermé. Lors d'une récente visite à New York, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a rencontré des membres de la communauté juive syrienne, avec lesquels il a évoqué « l’importance de renforcer la communication », selon l'agence de presse officielle syrienne Sana.


Une délégation de juifs syro-américains a prié mardi dans une synagogue de Damas, où de telles visites se multiplient depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre, a constaté un photographe de l'AFP. La délégation s'était recueillie lundi sur la tombe d'un rabbin vénéré du XVIIe siècle, vandalisée la semaine dernière, selon le président de la communauté juive de Syrie, Bakhour Chamntoub.Le rabbin Henry Hamra a conduit la prière à la synagogue Faranj de la vieille ville de Damas, l'un des lieux de culte juifs en Syrie. Cette visite vise à « préparer les synagogues, préparer la communauté ici pour que les gens commencent à visiter » la Syrie, a déclaré à l’AFP Victor Kamil, l’un des juifs syriens venus de Brooklyn, à New York. Après la chute du pouvoir Assad en décembre, Henry...