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Meurtre dans une mosquée dans le Gard : le suspect toujours en fuite

Le Premier ministre François Bayrou a dénoncé sur le réseau social X « une ignominie islamophobe ».

Des gendarmes français à un barrage routier à l'entrée de la Grand-Combe, dans le Gard, dans le sud de la France, après un meurtre dans une mosquée, le 25 avril 2025. Photo AFP / SYLVAIN THOMAS

Quarante-huit heures après le meurtre d'un fidèle musulman dans une mosquée du sud de la France, son assassin, un homme d'une vingtaine d'années « potentiellement extrêmement dangereux », était toujours en fuite dimanche.

Ouverte pour homicide vendredi, l'enquête sur ce drame est menée depuis samedi pour assassinat, soit meurtre avec préméditation, a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini. Des perquisitions ont été menées samedi dans le sud de la France, selon une source proche du dossier.

Né en 2004 à Lyon, grande ville du sud-est, le meurtrier, « Olivier A. », est un homme de nationalité française, issu d'une famille bosnienne, dont une partie réside dans le département du Gard. Sans aucun antécédent judiciaire, il serait sans emploi. Une certitude en tous cas pour M. Grini : il est « potentiellement extrêmement dangereux » et il est « primordial » de l'interpeller avant qu'il fasse de nouvelles victimes. Dans « les propos décousus » que le jeune homme tient dans la vidéo qu'il a lui même filmée vendredi juste après le meurtre, face à sa victime agonisante, il semble en effet « manifester son intention de recommencer », avait précisé samedi soir le magistrat à l'AFP. Dans la même vidéo, le meurtrier était entendu se félicitant de son acte, en train d'insulter la religion de sa victime: « Je l'ai fait, (...) ton Allah de merde », répète-t-il à deux reprises.

« L'islamophobie tue »

Si « toutes les pistes » restent encore envisagées pour les enquêteurs dans ce dossier, dont celle d'un crime « raciste et islamophobe », comme a insisté samedi le procureur d'Alès auprès de l'AFP, cette thèse a largement été adoptée par la classe politique française et notamment par le Premier ministre François Bayrou, qui a dénoncé samedi sur le réseau social X « une ignominie islamophobe ».

« L'islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables », a martelé de son côté le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, dont de nombreux membres ont relayé l'appel à un rassemblement prévu dimanche en fin de journée à Paris contre « l'islamophobie » et en hommage à la victime.

Aboubakar, jeune homme d'une vingtaine d'années venu du Mali et installé à La Grand-Combe depuis quelques années, était venu comme chaque semaine faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi, quand il a été agressé.


Quarante-huit heures après le meurtre d'un fidèle musulman dans une mosquée du sud de la France, son assassin, un homme d'une vingtaine d'années « potentiellement extrêmement dangereux », était toujours en fuite dimanche.Ouverte pour homicide vendredi, l'enquête sur ce drame est menée depuis samedi pour assassinat, soit meurtre avec préméditation, a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini. Des perquisitions ont été menées samedi dans le sud de la France, selon une source proche du dossier.Né en 2004 à Lyon, grande ville du sud-est, le meurtrier, « Olivier A. », est un homme de nationalité française, issu d'une famille bosnienne, dont une partie réside dans le département du Gard. Sans aucun antécédent judiciaire, il serait sans emploi. Une certitude en tous cas pour...