Le gel de l’aide financière à l’étranger de l’administration du président américain, Donald Trump, entrée en vigueur le 20 janvier, oblige le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à des « coupes budgétaires sans précédents » au Liban, à la réduction du nombre de bénéficiaires de certains programmes, à la fermeture d’autres, ainsi qu’à une baisse du nombre du personnel de l’agence onusienne. L’aide américaine au HCR, qui représente 40 % de son financement global et au Liban, est pourvue par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’État américain.« Les insuffisances de financement au Liban ont déjà fortement affecté le soutien apporté aux réfugiés, et auront également pour effet de réduire la présence et la capacité d’intervention du HCR dans le pays » confie à L’Orient-Le Jour Lisa Abou Khaled,...