
Photo d'un des 49 bus donnés par la France à l'État libanais, garé au siège de l'entreprise ACTC à Mar Mikhaël. Nemtala Eddé/L'Orient-Le Jour
Les transports en commun continuent de se développer au Liban. Le ministère des Travaux publics et des Transports a confirmé l'ouverture, le 22 avril, de trois nouvelles lignes de bus, qui étaient attendues depuis la mise en circulation de nouveaux bus publics, et qui relieront désormais la capitale à Tripoli (Nord), Tyr (Sud) et Chtaura, dans la vallée de la Békaa.
Ces nouveaux trajets sont répartis comme suit :
- La ligne ML1 relie désormais le rond-point du Palais de Justice (Adliyé, à Beyrouth) à Chtaura, dans la Békaa ;
- La ML4 part du musée national de Beyrouth jusqu'à Tripoli, dans le Nord ;
- Et la ML2 démarre de Khaldé, au sud de la capitale jusqu'à Tyr, dans le Sud.
Ce sont les premières lignes qui couvrent de telles distances, après le lancement de trajets à Beyrouth et dans ses banlieues.
Inauguré le 20 décembre 2024 - soit moins d'un mois après le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël -, le nouveau service de transport public fourni par l'État appelé « Transports en commun » (Na’el el-mouchtarak) avait ouvert six premières lignes - sur les onze prévues - qui reliaient principalement Beyrouth et sa banlieue. Ces trajets sont couverts par la cinquantaine de bus offerts en mai 2022 par la France. Deux lignes restent encore à mettre en service : la B6, qui relie Beyrouth à Damour, et la B7, qui part de Mar Mikhaël à Beyrouth jusqu'à Khaldé.
Inaugurant le lancement des nouvelles lignes, l'Office des chemins de fer et du transport en commun (OCFTC) a annoncé que « cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère pour développer le réseau de transport public et alléger la pression sur les routes, tout en mettant l'accent sur l'amélioration de la qualité des services et de la sécurité des usagers. Dans les prochains jours, ces lignes seront renforcées par des bus plus modernes, afin de répondre à la demande croissante et d'assurer la régularité des trajets. ». De son côté, le ministère a déclaré qu'il continuera à « développer le secteur des transports publics afin de stimuler l'activité économique et de faciliter la circulation des citoyens dans les différentes régions libanaises ».
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