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Dernières Infos - Niger

L'armée se renforce près du Burkina face à la "menace terroriste"

Un soldat à Ouagadougou, le 16 janvier 2016. Photo d'illustration AFP

L’armée du Niger a renforcé sa présence dans le sud-ouest, près du Burkina Faso, afin de « contenir la menace terroriste » qui provoque parfois des mouvements de population, a appris jeudi l’AFP de source sécuritaire. Dirigé par une junte militaire depuis le coup d'Etat de juillet 2023, le Niger est en proie à l'insécurité et à des attaques récurrentes de groupes armés, dont certains sont affiliés à el-Qaëda ou à l'organisation Etat islamique.

« La zone de Torodi (sud-ouest) a connu au cours des derniers jours, plusieurs incidents sécuritaires », selon le dernier bulletin des opérations de l’armée sur son site. Le 14 avril, un détachement militaire a essuyé des « tirs de harcèlements de groupes armés criminels » sur un axe routier de la région. Six assaillants ont été tués, « un soldat légèrement blessé » ainsi que des motos et des armes saisies par l’armée.

Le 6 avril, un « groupe armé criminel » a attaqué un quartier et un commissariat de la ville de Makalondi, selon l'armée, mais « n’a pas fait de victimes ». Le 2 avril, des minibus avaient également été attaqués. « Les événements enregistrés à Makalondi ont provoqué un mouvement des populations locales vers d'autres localités de la région », a souligné l'armée. Et, pour « rassurer la population », elle a indiqué avoir « immédiatement renforcé sa présence » et « son dispositif sécuritaire » dans la zone, ce qui a permis « le retour progressif des populations » déplacées.

Située à 100 km de Niamey, dans le département de Torodi, Makalondi, dernière ville avant le Burkina Faso, est visée depuis 2018 par des attaques de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces anti-jihadistes et de l'état d'urgence en vigueur. En outre, l’armée a affirmé avoir interpellé le 3 avril, sans donner plus de précision, « un membre influent du JNIM (Groupe pour le soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à el-Qaëda) » alors qu’il roulait dans une voiture sur l’axe routier reliant Niamey à Torodi.

Le Mali et le Burkina Faso, deux voisins du Niger, tous gouvernés par des militaires, font également face aux attaques récurrentes de groupes jihadistes depuis une décennie. Les trois pays sont regroupés au sein d’une Alliance des États du Sahel et ont créé une force unifiée pour combattre les groupes jihadistes dans leur espace enclavé de 2,8 millions de kilomètres carrés.

« Nos peuples attendent des résultats (...) nous avons le devoir historique de répondre à cette aspiration légitime (...) et la mise en place de cette force unifiée doit être la manifestation de notre refus catégorique de dépendre de soutien extérieur », a déclaré le général Moussa Diallo, chef d'état-major des armées du Burkina Faso, lors d’une réunion en début de semaine à Ouagadougou avec ses homologues du Mali et du Niger.


L’armée du Niger a renforcé sa présence dans le sud-ouest, près du Burkina Faso, afin de « contenir la menace terroriste » qui provoque parfois des mouvements de population, a appris jeudi l’AFP de source sécuritaire. Dirigé par une junte militaire depuis le coup d'Etat de juillet 2023, le Niger est en proie à l'insécurité et à des attaques récurrentes de groupes armés, dont certains sont affiliés à el-Qaëda ou à l'organisation Etat islamique.« La zone de Torodi (sud-ouest) a connu au cours des derniers jours, plusieurs incidents sécuritaires », selon le dernier bulletin des opérations de l’armée sur son site. Le 14 avril, un détachement militaire a essuyé des « tirs de harcèlements de groupes armés criminels » sur un axe routier de la région. Six assaillants ont été tués, « un soldat...