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Moyen-Orient - Diplomatie

Le président égyptien et l'émir du Koweït appellent à un retrait israélien « complet et sans conditions » du Liban-Sud

L'Égypte et le Koweït ont aussi appelé « à apporter un soutien notamment à l'armée libanaise » pour étendre la souveraineté de l'État à tout le territoire.

Le président égyptien et l'émir du Koweït appellent à un retrait israélien « complet et sans conditions » du Liban-Sud

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et l'émir du Koweït cheikh Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah. Photo diffusée par la présidence égyptienne

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et l'émir du Koweït cheikh Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah ont publié mardi un communiqué conjoint à l'issue d'une visite du président égyptien dans l'émirat, dans lequel ils soulignent « la nécessité d'un retrait israélien complet et sans conditions du Liban-Sud ».

Soutien à l'armée libanaise

« Ils ont souligné l'importance de la mise en œuvre complète de l'accord de cessation des hostilités et la nécessité d'un retrait israélien complet et sans conditions du Liban-Sud, de l'arrêt des violations israéliennes de la souveraineté libanaise et de l'application complète et non sélective de la résolution 1701 du Conseil de sécurité par toutes les parties », peut-on lire dans un communiqué conjoint. L'Égypte et le Koweït ont aussi appelé « à apporter un soutien aux institutions de l'État libanais, notamment à l'armée libanaise, pour lui permettre de remplir ses missions en étendant la souveraineté de l'État sur l'ensemble du territoire libanais, renforçant ainsi la stabilité dans le pays et dans toute la région ».

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Au début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par une attaque du Hamas, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban pour soutenir son allié palestinien. Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avec des bombardements israéliens intenses au Liban. Un accord de cessez-le-feu a été conclu fin novembre 2024. Israël a toutefois maintenu son occupation militaire au Liban dans ce qu'il présente comme cinq points « stratégiques » le long de la frontière et continue de mener régulièrement des frappes au Liban, disant viser des infrastructures et des membres du Hezbollah.  

En outre, les deux dirigeants du Koweït et d'Egypte ont aussi salué l'accession à la présidence de Joseph Aoun, la nomination du Premier ministre Nawaf Salam et la formation d'un gouvernement ayant obtenu la confiance du Parlement, affirmant que cela « permet aux institutions de l'État d'assumer leur rôle et de réaliser les aspirations du peuple libanais ».

Selon le communiqué conjoint, les discussions entre les deux dirigeants ont aussi porté sur le renforcement des relations bilatérales dans les domaines économiques, commerciaux et d'investissement. Ils ont également abordé diverses questions régionales, notamment celle de Gaza, dont ils ont condamné la guerre et les attaques israéliennes, mais aussi la Syrie, le Soudan, la Libye et le Yémen.

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et l'émir du Koweït cheikh Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah ont publié mardi un communiqué conjoint à l'issue d'une visite du président égyptien dans l'émirat, dans lequel ils soulignent « la nécessité d'un retrait israélien complet et sans conditions du Liban-Sud ».Soutien à l'armée libanaise« Ils ont souligné l'importance de la mise en œuvre complète de l'accord de cessation des hostilités et la nécessité d'un retrait israélien complet et sans conditions du Liban-Sud, de l'arrêt des violations israéliennes de la souveraineté libanaise et de l'application complète et non sélective de la résolution 1701 du Conseil de sécurité par toutes les parties », peut-on lire dans un communiqué conjoint. L'Égypte et le Koweït ont aussi appelé « à apporter un...
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