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Raggi à Boukhari : Les réformes et le monopole des armes aux mains de l'État remettront le Liban « sur la voie du progrès »


Raggi à Boukhari : Les réformes et le monopole des armes aux mains de l'État remettront le Liban « sur la voie du progrès »

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Joe Raggi (g.), et l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, à Beyrouth, le 10 avril 2025. Photo X / @YoussefRaggi

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Joe Raggi, a affirmé jeudi lors d'une réunion avec l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, que l'engagement du gouvernement envers les réformes et le monopole des armes aux mains de l'Etat visent à lancer le pays « sur la voie du redressement et du progrès », après plus de cinq ans de crise et d'une guerre dévastatrice entre le Hezbollah et Israël. 

Lors d'une réunion au palais Bustros, M. Raggi a affirmé que « le gouvernement libanais s'est engagé à mettre en œuvre les réformes économiques, financières et administratives nécessaires et à limiter les armes aux mains de l'État afin de mettre le Liban sur la voie du redressement et du progrès », selon un communiqué publié sur l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Il a salué en outre le rétablissement de bonnes relations entre Beyrouth et Riyad, qui a permis au Liban de « retrouver sa place naturelle parmi ses frères arabes ».

De son côté, M. Boukhari a fait part au chef de la diplomatie libanaise du « soutien total du royaume saoudien au processus de réforme au Liban, mené par le président Joseph Aoun, le Premier ministre Nawaf Salam et le gouvernement ». 

Dans la matinée, M. Boukhari a également été reçu par le mufti de la République, Abdellatif Deriane, représentant spirituel des sunnites du Liban. Selon un communiqué du bureau de presse de Dar el-Fatwa, l'ambassadeur a souligné au cours de l'entretien que l'Arabie saoudite « tient à ce que le Liban soit sûr, stable et uni sous le toit de l'État et de ses institutions légitimes, sur la base de l'accord de Taëf ». Pour sa part, le grand mufti a estimé que « le Liban vit une nouvelle phase de relations constructives à l'intérieur du pays et à l'extérieure », suite à l'élection de Joseph Aoun et la formation du nouveau cabinet.

Après plusieurs années de relations tendues entre le Liban et les pays arabes du Golfe, en raison de l'influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, l'affaiblissement militaire du parti chiite après sa dernière guerre contre Israël a poussé ces pays à reconsidérer leur position vis-à-vis du Liban. Dans ce cadre, le président Joseph Aoun avait effectué à Riyad la première visite internationale de son mandat, et il y avait été reçu en grande pompe par le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane. Fin mars, c'est le Premier ministre qui avait été accueilli en Arabie saoudite, également par le prince héritier. M. Salam avait préalablement affirmé que des démarches étaient en cours pour lever l'interdiction de voyager au Liban pour les ressortissants saoudiens, ainsi que pour relancer les exportations libanaises vers l'Arabie saoudite.


Le ministre libanais des Affaires étrangères, Joe Raggi, a affirmé jeudi lors d'une réunion avec l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, que l'engagement du gouvernement envers les réformes et le monopole des armes aux mains de l'Etat visent à lancer le pays « sur la voie du redressement et du progrès », après plus de cinq ans de crise et d'une guerre dévastatrice entre le Hezbollah et Israël. Lors d'une réunion au palais Bustros, M. Raggi a affirmé que « le gouvernement libanais s'est engagé à mettre en œuvre les réformes économiques, financières et administratives nécessaires et à limiter les armes aux mains de l'État afin de mettre le Liban sur la voie du redressement et du progrès », selon un communiqué publié sur l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Il a salué...