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Société - 50 ans de la guerre civile au liban

La guerre avant la guerre : les prémices du désastre libanais

La mémoire d’avant-guerre est souvent réduite au mythe d’un âge d’or. Occultée, méprisée, peut-être aussi réécrite, elle est pourtant la clé permettant de démêler la suite. Mais jusqu’où remonter ?

La guerre avant la guerre : les prémices du désastre libanais

Photos Archives OLJ/Montage Jaimee Haddad

Juin 1972, Hasbaya. Un groupe de jeunes parade sur un amas de décombres. Le plus petit est encore un enfant. Il joue avec ses mains, le regard perdu. Les grands discutent au milieu des ruines. Ils sont venus constater les pertes. Ou sauver ce qui peut l’être ? Un souvenir, une photo, une médaille. Après quatre heures de pilonnage intensif, le bruit des bombes s’est tu. « Un carnage en guise de représailles », constate L’Orient-Le Jour. L’offensive israélienne entend venger l’attentat contre l’aéroport de Lod, dans la banlieue de Tel-Aviv, perpétré quelques semaines plus tôt par trois Japonais de l’Armée rouge. Nous sommes près de trois ans avant l’étincelle d’avril 1975 qui donnera le coup d’envoi du conflit de quinze ans. Pourtant la vie a déjà un goût de cendre. Dans ce village du Liban-Sud, les voitures calcinées, les tanks déployés,...
Juin 1972, Hasbaya. Un groupe de jeunes parade sur un amas de décombres. Le plus petit est encore un enfant. Il joue avec ses mains, le regard perdu. Les grands discutent au milieu des ruines. Ils sont venus constater les pertes. Ou sauver ce qui peut l’être ? Un souvenir, une photo, une médaille. Après quatre heures de pilonnage intensif, le bruit des bombes s’est tu. « Un carnage en guise de représailles », constate L’Orient-Le Jour. L’offensive israélienne entend venger l’attentat contre l’aéroport de Lod, dans la banlieue de Tel-Aviv, perpétré quelques semaines plus tôt par trois Japonais de l’Armée rouge. Nous sommes près de trois ans avant l’étincelle d’avril 1975 qui donnera le coup d’envoi du conflit de quinze ans. Pourtant la vie a déjà un goût de cendre. Dans ce village du Liban-Sud, les...
commentaires (5)

"Mais elle n’était pas inévitable. Et rien n’était écrit à l’avance" َQuelle blague! Elle était "absolument et uniformément" inévitable, dans les circonstances où se trouvaient la région et le Liban à l'époque de la "nassérite aiguë"!

Georges MELKI

09 h 30, le 14 avril 2025

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Commentaires (5)

  • "Mais elle n’était pas inévitable. Et rien n’était écrit à l’avance" َQuelle blague! Elle était "absolument et uniformément" inévitable, dans les circonstances où se trouvaient la région et le Liban à l'époque de la "nassérite aiguë"!

    Georges MELKI

    09 h 30, le 14 avril 2025

  • Comme d'habitude! Ils veulent empêcher l'État de mettre fin aux attaques des "fedayin"(حذار من ضرب المقاومة disait Rachid effendi...}, et en même temps ils veulent que l'État se charge directement de l'entraînement des habitants pour s'opposer aux attaques israéliennes provoquées par les attaques des Palestiniens...Catch-22! L'accord du Caire a tout simplement retardé le déclenchement de la guerre civile, qui, contrairement à la conclusion de l'article, était inévitable dans le contexte interne et régional existant à l'époque. Et deux négations ne feront jamais une nation!

    Georges MELKI

    07 h 24, le 14 avril 2025

  • L'arabisme est quasiement de la haute-trahison tant que les pays arabes sont une collection de dictatures plus autoritaires l'une que l'autre. Tout le monde le sait à présent, fort heureusement... Le camp de la liberté avait donc bien raison de ne rien céder. Sa seule erreur a été de perdre.

    Khoueiry Marc

    20 h 07, le 13 avril 2025

  • Certains ont voulu blâmer le président Charles Hélou d'avoir entériné ce maudit accord du Caire, mais le pauvre ne pouvait pas faire autrement. Le général Emile Boustani l'a prévenu que l'Armée n'aurait pas pu tenir beaucoup plus longtemps face aux fedayins, et qu'en plus, il y avait un sérieux danger d'un éclatement de l'Armée. En somme, l'accord du Caire n'a fait que retarder de quelques années le déclenchement de la guerre civile. Et contrairement à la conclusion de l'article, cette guerre, dans le contexte intérieur et régional, était bel et bien inévitable!

    Georges MELKI

    19 h 41, le 13 avril 2025

  • Le déclenchement de la guerre civile est une réaction à une attaque devant une église... Svp soyez honnête l'attaque du bus n'est qu'une réaction (bonne ou mauvaise chacun son opinion) mais ce n'est pas l'attaque du bus mais l'attaque de l'église l'élément déclencheur.

    Rize Lb

    13 h 20, le 13 avril 2025

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