
L'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett au Parlement israélien à Jérusalem, le 20 juin 2022. Photo Reuters/Ronen Zvulun/File Photo
L'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett (droite radicale) a déclaré dimanche qu'Israël devait exercer des représailles contre l'Iran chaque fois que les rebelles houthis du Yémen tiraient des missiles sur Israël. « Lorsque les houthis, une branche terroriste de l'Iran, tirent des missiles sur Israël, Israël doit riposter contre l'Iran », a-t-il affirmé dans un message publié sur X.
L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis Sanaa, la capitale yéménite contrôlée par les houthis depuis 2014, après avoir déclenché des sirènes d'alerte aérienne dans plusieurs régions du pays. « L'Iran est le pays qui finance, arme, entraîne et administre les houthis. L'Iran a beaucoup à perdre, les houthis beaucoup moins. C'est pourquoi Israël doit porter un coup à l'Iran. Ce n'est que de cette manière que l'Iran comprendra : on ne tire pas sur l'État juif » , a ajouté Naftali Bennett.
Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les houthis, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre le territoire israélien et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël. Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier dernier mais les houthis, qui ont revendiqué la reprise de leurs tirs sur Israël, ont promis de les intensifier tant que l'État hébreu continuerait ses frappes sur Gaza.
Les rebelles avaient suspendu leur campagne pendant la trêve de plusieurs semaines à Gaza, qui a pris fin le 18 mars lorsqu'Israël a repris ses bombardements sur le territoire palestinien.
Les États-Unis, alliés d'Israël, avaient annoncé le 15 mars une opération militaire contre les houthis, visant à faire cesser leurs attaques contre les navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial. Ces frappes avaient fait 53 morts parmi lesquels des femmes et des enfants, selon les rebelles. Washington avait affirmé, de son côté, avoir tué plusieurs hauts responsables houthis.