Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a salué, jeudi, la mémoire du juge à la retraite Hatem Moustapha Madi, secrétaire général honorifique du Parquet de cassation, qui vient de disparaître.

Reprenant les principales étapes de la biographie du magistrat, le CSM a rappelé, dans un communiqué, que Hatem Madi était juge depuis 1974, et a occupé plusieurs postes durant sa carrière : premier juge d’instruction de Nabatiyé, premier juge d’instruction de Beyrouth, juge d’instruction près la Cour de justice, président de chambre près la Cour de cassation, premier président de la Cour de cassation par intérim, président de la Haute Cour chargée de juger les présidents et les ministres, et, enfin, procureur général près la Cour de cassation.

Le CSM met en avant le fait que le juge Hatem Madi a occupé de nombreux postes prestigieux, et était connu pour sa compétence et sa probité. Il avait produit des publications scientifiques et académiques, notamment plusieurs études importantes en droit pénal, et donné de nombreuses des conférences à l’Institut d’études judiciaires et dans les facultés de droit.