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Dernières Infos - Armes du Hezbollah

FL et Amal divisés sur la stratégie de défense : Fadi Karam réplique à Kassem Hachem


FL et Amal divisés sur la stratégie de défense : Fadi Karam réplique à Kassem Hachem

Des habitants retournant dans leurs villages au Liban-Sud passent sous un pont dans la région de Ghazieh montrant des photos de la chaîne de commandement du Hezbollah décimée par Israël, le 29 novembre 2024. Mahmoud Zayyat/AFP

Le député des Forces libanaises (FL), Fadi Karam, a fermement rejeté mercredi les propos du député du mouvement chiite Amal, Kassem Hachem, sur la possibilité de discuter des armes du Hezbollah dans le cadre d'un futur dialogue sur la stratégie de défense du Liban. 

Dans une interview publiée par le journal koweïtien Al-Anba, M. Hachem a déclaré que bien que les armes du Hezbollah constituent l'un des « piliers de la puissance du Liban », cela peut être « discuté et mis sur la table du dialogue promis pour discuter de la stratégie de défense ». Amal est le plus proche allié du Hezbollah, tandis que les Forces libanaises sont l'un de ses plus fervents opposants.

M. Karam a rejeté la proposition de dialogue et critiqué les propos de M. Hachem. « Nous rappelons [à Kassem Hachem] que l'équipe qui a entravé la discussion de cette stratégie pendant plus de 20 ans est celle qui s'accroche à ses armes au détriment de l'État et de la Constitution, alors que la seule stratégie qui protège le Liban et maintient sa stabilité est le monopole de l'État sur les armes et l'engagement envers la Constitution et les résolutions internationales », a-t-il déclaré. « Nous n'avons plus besoin de stratégies défensives ou de quoi que ce soit d'autre ; ce qu'il faut, c'est adhérer à la Constitution et à la déclaration ministérielle et s'abstenir de faire des déclarations qui contredisent la politique claire du gouvernement concernant les armes du Hezbollah », a-t-il ajouté.

La question des armes du Hezbollah est au cœur du débat politique depuis l'élection de Joseph Aoun à la présidence début janvier, et constitue un sujet de controverse au sein de la classe politique libanaise. Le débat s'est intensifié depuis la dernière guerre du parti chiite avec Israël, suite à la décision unilatérale du Hezbollah d'ouvrir un « front de soutien » à Gaza à partir du Liban-Sud le 8 octobre 2023. Les opposants du Hezbollah l'ont accusé de violer la souveraineté du Liban en impliquant le pays dans la guerre. D'autre part, le Hezbollah et ses alliés affirment que les armes sont nécessaires pour défendre le Liban contre Israël.

Depuis la formation du gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam en février, le Hezbollah a lié les discussions sur son arsenal au dialogue et à une stratégie de défense nationale. Le cabinet libanais a souligné dans sa déclaration que « l'État est pleinement responsable de la défense de son territoire » et doit « détenir le monopole des armes ». Le Liban et Israël ont signé un accord de cessez-le-feu fin novembre après plus de 13 mois de conflit entre le Hezbollah et Israël, qui a fait plus de 4.000 morts au Liban.

Le député des Forces libanaises (FL), Fadi Karam, a fermement rejeté mercredi les propos du député du mouvement chiite Amal, Kassem Hachem, sur la possibilité de discuter des armes du Hezbollah dans le cadre d'un futur dialogue sur la stratégie de défense du Liban. Dans une interview publiée par le journal koweïtien Al-Anba, M. Hachem a déclaré que bien que les armes du Hezbollah constituent l'un des « piliers de la puissance du Liban », cela peut être « discuté et mis sur la table du dialogue promis pour discuter de la stratégie de défense ». Amal est le plus proche allié du Hezbollah, tandis que les Forces libanaises sont l'un de ses plus fervents opposants.M. Karam a rejeté la proposition de dialogue et critiqué les propos de M. Hachem. « Nous rappelons [à Kassem Hachem] que l'équipe qui a entravé la...