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Société - Loyers non résidentiels anciens

Le Conseil d’Etat pourrait invalider des décisions du gouvernement Mikati

Un rapport d’une juge du CE, dont « L’Orient-Le Jour » a consulté des extraits, considère illégales des décisions prises par l’ancien Premier ministre au sujet des loyers non résidentiels anciens.  

Le Conseil d’Etat pourrait invalider des décisions du gouvernement Mikati

L’ancien chef du gouvernement Najib Mikati donnant une interview à l’AFP à Beyrouth le 15 octobre 2024. Anwar Amro/AFP

Dans un rapport établi récemment à la demande du chef du Conseil d’État (CE), Fadi Élias, Mireille Daoud, membre de cette haute instance, a préconisé l’annulation d’une décision prise par l’ancien chef du gouvernement Nagib Mikati le 23 décembre 2023 de ne pas signer la promulgation, et donc de ne pas publier au Journal officiel (JO), une loi sur la libéralisation des anciens loyers non résidentiels. Promulguée pourtant par son gouvernement sortant, agissant dans le cadre de la vacance présidentielle qui l’habilite à user de cette prérogative normalement confiée au chef de l’Etat en fonction, cette loi avait été adoptée au Parlement le 15 décembre précédent. M. Mikati avait justifié son refus de cosigner le texte par son souci de ménager des centaines d’établissements scolaires incapables d’assumer les nouveaux loyers.   La juge Daoud a...
Dans un rapport établi récemment à la demande du chef du Conseil d’État (CE), Fadi Élias, Mireille Daoud, membre de cette haute instance, a préconisé l’annulation d’une décision prise par l’ancien chef du gouvernement Nagib Mikati le 23 décembre 2023 de ne pas signer la promulgation, et donc de ne pas publier au Journal officiel (JO), une loi sur la libéralisation des anciens loyers non résidentiels. Promulguée pourtant par son gouvernement sortant, agissant dans le cadre de la vacance présidentielle qui l’habilite à user de cette prérogative normalement confiée au chef de l’Etat en fonction, cette loi avait été adoptée au Parlement le 15 décembre précédent. M. Mikati avait justifié son refus de cosigner le texte par son souci de ménager des centaines d’établissements scolaires incapables...
commentaires (2)

Bien sur l'antoine propriétaire, après avoir volé les avoirs des déposants, on les finit en libérant les loyers. Messieurs les ministres, la justice sociale et le bien-etre de ceux que vous devez protéger dans une situation économique, initiées par les meme propriétaires qui pour la plupart demandent à continuer de s'enrichir sur le cadavre d'une économie en déroute, devrait vous pousser à refuser de promulguer ce décret, tant que vous n'aurez pas résolu la crise économique.

C.D.R

10 h 25, le 20 mars 2025

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Commentaires (2)

  • Bien sur l'antoine propriétaire, après avoir volé les avoirs des déposants, on les finit en libérant les loyers. Messieurs les ministres, la justice sociale et le bien-etre de ceux que vous devez protéger dans une situation économique, initiées par les meme propriétaires qui pour la plupart demandent à continuer de s'enrichir sur le cadavre d'une économie en déroute, devrait vous pousser à refuser de promulguer ce décret, tant que vous n'aurez pas résolu la crise économique.

    C.D.R

    10 h 25, le 20 mars 2025

  • Il est grand temps de libérer les anciens loyers après soixante-dix ans d 'injustice. Concernant le commerce la loi a déjà expiré en 2022. Publiez de grâce messieurs les ministres cette loi car il n’est plus admissible de voir un locataire ancien qui a tout à gagner face à un propriétaire devenu mendiant .

    Antoine Sabbagha

    13 h 13, le 19 mars 2025

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