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Dernières Infos - Lutte contre le blanchiment

Le Gafi retire les Philippines de sa "liste grise"

Le Gafi retire les Philippines de sa

Le logo du Groupe d'action financière (GAFI) sur le blanchiment de capitaux, Financial Action Task Force (FATF en anglais), l'organisme international de surveillance de la criminalité financière. Photo d'archives AFP

Le groupe d'action financière (Gafi), qui lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, a retiré vendredi les Philippines de sa « liste grise » de pays sous surveillance renforcée, et ajouté le Laos et le Népal. « Les Philippines ont achevé leur plan d'action visant à remédier aux défaillances stratégiques », s'est félicitée dans un communiqué l'organisation internationale basée à Paris, qui achevait une réunion de trois jours. Pour rappel, le Liban a été réintégré à cette liste en octobr dernier

Le Conseil anti-blanchiment philippin a salué, samedi dans un communiqué, une « étape importante » qui doit permettre de « faciliter des transactions transfrontalières plus rapides et à moindre coût (...) et améliorer la transparence financière ». Elle bénéficiera également à plus de deux millions de Philippins qui travaillent à l'étranger et renvoient de l'argent dans leur pays d'origine tous les ans, d'après le Conseil.

Ce dernier a mis en avant le « financement de la lutte contre le terrorisme », ainsi qu'un décret contre le blanchiment signé en 2023 par le président Ferdinand Marcos Jr., comme des éléments-clés ayant motivé la décision du Gafi. M. Marcos Jr. a également banni les opérateurs philippins proposant des services de jeux en ligne hors des frontières, soupçonnés d'être gérés par des organisations criminelles.

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La directrice-adjointe pour la région Asie d'Human Rights Watch, Bryony Lau, estime pour sa part que le gouvernement a porté des accusations « sans fondement contre des groupes de la société civile et des militants, en violation de leurs droits ». Le Gafi identifie les Etats dont les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présentent « d'importantes lacunes », et de ce fait ajoutés à une liste noire, ou des « déficiences stratégiques » les soumettant à une surveillance renforcée, et alors placés sur une liste grise.

Tout en retirant les Philippines de cette liste grise, le Gafi, qui compte 40 pays membres (pour la plupart des pays développés mais plus de 200 pays et juridictions partenaires), en a ajouté deux nouveaux, le Laos et le Népal. Lorsque le Gafi place un Etat sous surveillance renforcée, cela signifie que le pays s'est engagé à mettre en œuvre un plan d'action visant à résoudre rapidement les déficiences stratégiques identifiées dans les délais convenus, précise l'organisation internationale dans son communiqué.

Vingt-cinq pays figurent désormais sur la liste grise, dont l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Croatie et Monaco, tandis que la Corée du Nord, l'Iran et la Birmanie figurent sur la liste noire.

Le groupe d'action financière (Gafi), qui lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, a retiré vendredi les Philippines de sa « liste grise » de pays sous surveillance renforcée, et ajouté le Laos et le Népal. « Les Philippines ont achevé leur plan d'action visant à remédier aux défaillances stratégiques », s'est félicitée dans un communiqué l'organisation internationale basée à Paris, qui achevait une réunion de trois jours. Pour rappel, le Liban a été réintégré à cette liste en octobr dernierLe Conseil anti-blanchiment philippin a salué, samedi dans un communiqué, une « étape importante » qui doit permettre de « faciliter des transactions transfrontalières plus rapides et à moindre coût (...) et améliorer la transparence financière ». Elle bénéficiera également à plus de deux...